Les écarts de la commune présentent des dispositions différentes suivant les secteurs.

Dans l'excroissance nord-est de la commune, les fermes sont isolées à l'exception de la Ville Michel et de Quinfromel, qui présentent des alignements de maisons modestes mitoyennes. La moitié de ces écarts sont en fait d'anciens lieux nobles, signalés en 1513.

Au sud de la RN 12 (ancienne route royale), on retrouve à peu près la même disposition des écarts, mais il n'y a pas de lieux nobles hormis le château de la Besnerais, dont les terres occupent une partie de ce secteur.

Auprès du bourg, on retrouve encore ces fermes isolées, associés à quelques rares alignements de maisons élémentaires (le bourg, le Champ Gouault).

Mais la partie centrale de la commune présente des écarts organisés différemment, composés de logis de taille très variable, regroupés de façon plus ou moins structurée (le Bois de Pleumeleuc, la Daviais, la Bourgognais...). La culture du Chanvre était importante dans ces écarts en 1809, mais ne permet pas d'expliquer le regroupement des logis, puisque des fermes isolées présentaient aussi de larges parcelles de chanvre (la Ginelais, la Commune...). La cohabitation de petites et grosses maisons du 17e siècle pose tout de même des questions qui nécessiteraient des recherches d'archives. Ainsi, au Bois de Pleumeleuc, la disposition des habitations autour d'un espace plus ou moins public atteste d'une vie sociale digne d'un village, avec les contraintes engendrées par la proximité des logis. Ces contraintes avaient forcément une contrepartie, qu'il faudrait pouvoir exhumer : privilèges dus à une activité particulière, dynastie de tisserands implantés durablement, ancien lieu de marché...