L'étude du patrimoine de la commune a pris en compte 94 fermes et 57 maisons. Le reste du bâti antérieur à 1940 n'a pas fait l'objet d'une restitution, mais a été recensé et géoreférencé. Il s'agit de constructions trop remaniées dans la deuxième moitié du 20e siècle, pour pouvoir être identifiées ou datées. Lors de l'enquête, nous ne nous sommes pas attardés sur les types de constructions les plus banales lorsqu'elles étaient perturbées, mais nous avons systématiquement décrit les éléments les plus originaux, voire uniques, même en cas de forts remaniements.

Sur la commune, les édifices non-documentés sont surtout des longères abritant à l'origine une habitation et des dépendances, aujourd'hui transformées en résidences principales. Le changement d'affectation justifie des modifications des volumes et des ouvertures, pour adapter les bâtiments à l'habitation, mais dans la majorité des cas, les travaux entrepris font volontairement table rase du passé et les travaux visent surtout à maquiller les vieilles demeures en pavillons de lotissement. Les matériaux traditionnels (terre, bois, pierre, chaux...) sont bannis, ou cantonnés à un rôle décoratif. Il est urgent de défendre la rénovation respectueuse du patrimoine, condition indispensable au maintien de l'identité communale, et d'encourager la construction neuve, moins coûteuse que la réhabilitation.