Ce bâtiment est représenté sur les cadastres de 1809 et de 1849. En effet, il semble remonter à la fin du 16e siècle. Même si l'extérieur a été remanié, la forme de la porte d'entrée et de la cheminée monumentale permettent de le faire remonter à cette époque. La tradition orale rapporte que ce lieu portait autrefois le nom de la Bretonnière. Il s'agit, selon toute vraisemblance, d'un ancien manoir. Ainsi, en façade, il existe des trous de boulins, éléments réservés aux lieux nobles en général. De plus, la cheminée monumentale en pierre porte des armoiries. Elles représentent trois têtes de chameau sur un écu décoré d'un motif de cordon. La tradition orale rapporte qu'à l'origine, il existait une salle à l'ouest, percée d'une porte et d'une fenêtre, dans laquelle se trouvait la cheminée monumentale du 16e siècle. Au 19e siècle vraisemblablement, le propriétaire se réservait une pièce à l'étage, il s'agit de la pièce située à l'ouest et éclairée par une fenêtre en demi niveau. A cette occasion, la grande pièce est cloisonnée, la porte en plein cintre donne alors sur un escalier permettant l'accès à la chambre haute. De plus, toujours selon la tradition orale, il existait au total trois cheminées dans ce bâtiment, la cheminée monumentale, une cheminée à l'étage dans la chambre réservée au propriétaire et enfin une cheminée sur le mur de refend. L'organisation interne du bâtiment, même si elle a été modifiée au 19e siècle, semble correspondre à celle d'un ancien manoir à salle basse sous charpente. La fenêtre en demi niveau de l'ouest est l'une des caractéristiques de ce type de logis.