Dossier d’œuvre architecture IA35032912 | Réalisé par
Lécuillier Guillaume (Contributeur)
Lécuillier Guillaume

Chargé d'études d'Inventaire du patrimoine à la Région Bretagne.

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  • enquête thématique régionale, Inventaire des fortifications littorales de Bretagne
  • étude d'inventaire, Projet de Parc naturel régional Rance-Côte d'Emeraude
Tour Solidor et ouvrages avancés, Saint-Servan (Saint-Malo)
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bretagne Nord
  • Commune Saint-Malo
  • Lieu-dit Saint-Servan
  • Adresse Anse de Solidor
  • Dénominations
    ensemble fortifié, château fort
  • Appellations
    Tour de Solidor
  • Parties constituantes non étudiées
    abri, batterie, blockhaus, casemate

Construit à la fin du 14e siècle (1369-1382) par Jean IV de Bretagne sur un petit îlot rocheux (déjà occupé dès le Haut Empire et fortifié), cet ouvrage est la combinaison de trois tours élancées de 28 mètres de haut. Ce donjon dont le nom signifierait en breton la "Porte de la Rivière", devait surveiller Saint-Malo et l´entrée de la Rance. Elle est dotée d´un châtelet et d´une avancée. Durant les troubles de la Ligue, la tour fut prise par le duc de Mercoeur.

Dès 1691, l'ingénieur Garengeau eut l´idée de réutiliser l´ouvrage pour l´intégrer au système défensif de Saint-Malo afin de couvrir le mouillage de la Rance. Il semble avoir eu pour projet de faire planchéier la tour (sur deux niveaux), de construire une voûte à l´épreuve de la bombe et enfin d'aménager une terrasse d´artillerie dotée de sept embrasures (visible sur son élévation du datée du 27 janvier 1697).

Durant la révolution, l´édifice servit de prison comme de nombreuses autres forteresses du royaume... Aujourd’hui, la tour (restaurée et remaniée en partie haute au 19e siècle) abrite le Musée International du Long-cours Cap-hornier. A ses pieds, le bac de Solidor vers Dinard.

Tour en construction en 1369, achevée en 1382. Elle a été élevée sur ordre de Jean IV pour surveiller Saint-Malo et l'estuaire de la Rance dans le contexte de la fin de la guerre de succession et de la reprise en main du duché par les Montfort. L'ouvrage pourrait avoir pour fondations les vestiges d'un édifice antérieur. L'ingénieur Garengeau intègre la tour à l'ensemble fortifié que constitue Saint-Malo entre 1691 et 1697.

Edifice formant donjon constitué de trois tours accolées réunies par d'étroites courtines, précédé d'un bastion et d'une avancée.

  • Murs
    • granite pierre de taille
    • granite moellon rocaille
  • Toits
    pierre en couverture, ardoise
  • État de conservation
    restauré
  • Statut de la propriété
    propriété de l'Etat
  • Intérêt de l'œuvre
    vestiges de guerre, à signaler
  • Éléments remarquables
    ensemble fortifié
  • Protections
    classé MH, 1886/07/12
  • Précisions sur la protection

    Tour Solidor et ouvrages avancés (enceinte ; pont ; dépendances) : classement par arrêté du 12 juillet 1886.

  • Référence MH

Musée international du long cours.

Bibliographie

  • PLAYOUST-LEQUETTE (V.). "La défense avancée de Saint-Malo au temps de Siméon Garengeau (1689-1741)". Mémoire de doctorat d´Histoire de l'Art de l´Université Paris IV, Sorbonne, sous la dir. de Antoine Schnapper, Paris, 1997, 4 vol., 960 p.

    Bibliothèque Serpente - Sorbonne Université (Paris) : Cote BUT 4020
  • LÉCUILLIER, Guillaume. La route des fortifications en Bretagne et Normandie. Paris : édition du Huitième Jour, coll. Les étoiles de Vauban (dir. N. Faucherre), 2006, 168 p.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)

Annexes

  • Iconographie
Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2005, 2023
(c) Inventaire général
(c) Association Pour l'Inventaire de Bretagne
Lécuillier Guillaume
Lécuillier Guillaume

Chargé d'études d'Inventaire du patrimoine à la Région Bretagne.

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