Maison à porche à deux travées, dont le pignon donne sur la place des halles. La façade a été recouverte dans les années 1920 d'un enduit ciment imitant un pan de bois en croisillons face à la place et des poteaux verticaux sur les faces latérales. Les têtes de poteaux sont décorées d'écus lisses et d'éléments imités de l'architecture antique sur leurs quatre faces sauf le poteau cornier est. Le porche a une profondeur de 2m40 environ et un écart entre poteaux de 3m.

Sur une carte postale ancienne, deux fenêtres éclairaient l'étage du porche. Par ailleurs, et malgré l'enduit qui la recouvrait à cette époque, des consoles sont visibles et ont manifestement été détruites par la suite. Le pan de bois de la façade est se compose de poteaux droits renforcés par une écharpe, à l'image du n°10, rue d'Anjou.

L'assemblage est comparable au porche voisin (n°10, rue d'Anjou) : les poteaux à tête élargie supporte une sablière basse, qui reçoit les solives. La sablière haute est en léger surplomb.

(F. Gosselin - Inventaire thématique, 2019)

Cette maison est construite en moellon de microdiorite de quartz pour la partie postérieure, la partie située au dessus du porche est en pan de bois. Le toit à croupes est couvert d'ardoise, il est très pentu. Le porche est soutenu par des poteaux de bois qui reposent sur des solins en pierre afin d'éviter les problèmes d'humidité et, par conséquent, de pourrissement du bois. Le pan de bois de l'étage représente des croix de Saint-André. Il existe aussi une corniche en bois. Il existe de fausses entretoises au dessus des baies situées sous le porche permettant de pénétrer dans le rez-de-chaussée.

(S. Ménard, S. Dalibard - Inventaire préliminaire, 2004)