Maison à porche à trois travées. La profondeur du porche est de 1m90 environ. Face à la façade, de gauche à droite, les écarts entre les poteaux sont de 3m, 3m30 et 4m. Les poteaux à têtes élargies sont chanfreinés sur les quatre angles. Les poteaux centraux, à assemblage à enfourchement remontent probablement à un état du 16e siècle. Le poteau de droite et l'ensemble de la façade ont été refaits au 18e s. avec des lucarnes en arc segmentaire et un toit à la Mansart. Le pan de bois était alors sans doute recouvert d'un enduit.

Le pan de bois est en surplomb sur solives : la sablière basse s'encastre dans les poteaux et supporte les solives dont les abouts sont visibles. La sablière haute repose sur les solives. Une partie des abouts de solive a été sciée, donnant ainsi l'illusion d'une façade droite.

Le contreventement se compose d'éléments verticaux (potelets) et horizontaux (entretoises) renforcés par des écharpes obliques. Des croix de Saint-André et des potelets forment l'allège des fenêtres. Très homogène et ordonnancé, ce pan de bois inclus trois grandes ouvertures sur rue.

Le pignon sud est recouvert d'un enduit ciment. Les reprises de la solive de rive et de la sablière haute laissent apparaître l'assemblage à tenon et mortaise du poteau cornier d'étage.

(F. Gosselin - Inventaire thématique, 2019)

Cette maison est construite en moellon de microdiorite de quartz pour la partie postérieure, la partie située au-dessus du porche est en pan de bois. Le porche est soutenu par des poteaux de bois qui reposent sur des solins en pierre afin d'éviter les problèmes de pourrissement du bois. Son toit à la Mansart est percé de trois lucarnes.

(S. Ménard, S. Dalibard - Inventaire préliminaire, 2004)