Cette rue s'est développée entre la fin du 19e siècle et la première moitié du 20e siècle. Elle se compose dans sa deuxième partie (après l'intersection menant à Noyan) de nombreuses maisons qui appartenaient aux ouvriers du chemin de fer. Une laiterie s'était implantée sur cet axe. La maison du directeur, celles des ouvriers et d'anciens bâtiments d'usines sont encore présents. Quelques commerces (boulangerie, café, hôtel des voyageurs, etc.) s'étaient installés au début de la rue, en face de la gare. Leur présence est justifiée par le quartier de la gare et sa situation privilégiée à l'entrée du bourg. Au 20e siècle, l'installation de la poste renforce cet attrait.