Les écarts :
Il existe environ cinquante lieu-dits sur la commune de Chevaigné répartis uniformément sur tout le territoire. Cependant, ils sont tous composés d'une ou deux fermes (Le Bois-Robert, La Chemerais), excepté le hameau de Quenon qui est le plus développé. Cette importance s'explique par l'usine à Chaux qui favorisa les constructions durant la seconde moitié du 19e siècle. Des écarts situés à des distances réduites portent le même nom avec des dérivés : La Haute Cabochais, La Cabochais, La Basse Barillère, la Haute Barillère, par exemple.
La majorité des constructions des hameaux est ancienne, mais les remaniements subis au niveau des ouvertures à la fin du 19e siècle ne nous permettent pas de dater avec certitude les bâtiments. Le logis le plus ancien est celui se situant à La Rivaudière. Il est attesté, en effet, dès le 16e siècle. Il y a peu de constructions récentes en campagne, mais des logis anciens et des dépendances agricoles ont été très souvent transformés en résidence.
Le village :
Le village de Chevaigné est un village formé autour de l'église et de la route menant de Chevaigné à Melesse. La majorité des constructions date de la fin du 19e siècle ou bien du début du 20e siècle. Cependant, il existe encore quelques maisons plus anciennes dans le village. En effet, d'après la tradition orale, le presbytère aurait été construit en 1550.
Au milieu du 19e siècle, le bourg de Chevaigné n'était pas encore très développé comme le montre le cadastre napoléonien de 1828. Il n'était composé que d'une douzaine de constructions.
Aujourd'hui, ce village est en pleine expansion : de nombreux lotissements viennent étendre la superficie occupée par le bourg, particulièrement à l'est et au nord de celui-ci.