La paroisse de Saint-Jacques remonte vraisemblablement au 12e siècle.
L'église :
Dès le 12e siècle, l'abbaye Saint-Georges de Rennes possède l'église paroissiale de Saint-Jacques-de-la-Forêt, où les évêques rennais séjournent régulièrement. L'église a subi des dommages lors des guerres de Religion de la fin du 16e siècle. En 1818, la nef est agrandie vers l'ouest, alors que la charpente et le clocher sont refaits. D'après un document d'archives, en 1848, des travaux sont réalisés à l'église par l'architecte Mellet pour la somme de 2000 francs. L'église est finalement reconstruite entre 1850 et 1852 pour un coût total de 21 849 francs. L'architecte de la nouvelle église est également M. Mellet. Le sculpteur rennais Hérault réalisera, à partir de 1857, de nombreuses sculptures pour l'édifice : autel, bas-relief représentant Jésus au jardin des Oliviers, retable avec statue du Sacré-Coeur...
La nouvelle église a été bénite le 20 mai 1852 par Monseigneur Saint-Marc. Toujours d'arpès un document d'archives, le clocher aurait subi des réparations en 1903 pour 1400 francs ; l'entrepreneur était M. Gauthier et l'architecte, M. Mellet.
En 1941, le clocher de l'église est abbatu car il génait l'atterissage des avions. L'église est demeurée depuis cette date sans clocher.
Les chapelles :
Le territoire de la commune était couvert d'un nombre important de manoirs, par conséquent, il existait aussi de nombreuses chapelles, dépendantes de ces manoirs. La majorité de ces chapelles a été détruite, sauf la chapelle du Haut Bois qui était déjà mentionnée en 1690. Il s'agit d'un édifice du 17e siècle, de plan rectangulaire avec une abside à pans coupés. De plus, il existe également une chapelle à la Piblais qui semble dater de la fin du 19e siècle. Les autres chapelles ont toutes disparu : chapelle de la Maltière, chapelle du manoir épiscopal, chapelle du Temple du Cerisier, chapelle de la Courrouze, chapelle de la Gautrais (abandonnée dès la fin du 19e siècle). En effet, cette dernière chapelle avait, selon Paul Banéat, été transformée en four vers 1860.
Les croix :
En 1812, sur le premier cadastre de la commune, la seule croix qui existait était située au carrefour de la Croix Verte.
Une carte postale ancienne nous apprend qu'il existait un calvaire aujourd'hui disparu. En 1893, un mur de clôture en pierre avec un portail en fer avait été construit autour de ce calvaire. Aujourd'hui, le seul calvaire qui subsiste est situé dans le cimetière.
Le monument aux morts :
Il a été érigé dans le cimetière en 1920, pour la somme de 3700 francs, par Laloy, fils, architecte départemental.
Le cimetière :
Dans les années 1880, le cimetière connait des travaux d'agrandissement pour la somme de 4400 francs environ. L'architecte responsable de ces travaux est M. Beziers Lafosse et l'entrepreneur est M. Fournier.
En 1927, un nouveau cimetière est construit et la place publique est agrandie. Le terrain proposé pour le cimetière correspond à une parcelle située en bordure du chemin vicinal conduisant du bourg de Saint-Jacques à la halte du chemin de fer.
Photographe à l'Inventaire