Ce site possède une vocation militaire très ancienne puisqu'un camp anglais y était installé au milieu du 14e siècle pendant la guerre de Succession de Bretagne (1341-1364). Au cours de la première moitié du 19e siècle, la lande de la Courrouze est transformée en polygone (champ de tir et de manoeuvre où sont effectués les essais de projectiles et d'explosifs). En 1856, deux magasins à poudre sont construits sur un terrain de la Courrouze. Entre le milieu du 19e siècle et le début du 20e siècle les installations de la Courrouze se modernisent et se développent. Pendant la première guerre mondiale, la superficie du site passe de 13 à 55 hectares ; s'y trouvent des ateliers de chargement de munitions, de fabrication de caisses à munitions, un atelier de presse... De plus, treize magasins sont aménagés à la Basse Maltière pour le stockage des poudres et explosifs ; une voie ferrée dont il subsiste des vestiges est aménagée pour relier ce site à celui de la Courrouze. En 1880, la voie ferrée reliait le site de la cartoucherie de la Courrouze à la caserne et l'arsenal situés au sud de la ville de Rennes. Le terrain militaire de la Courrouze s'est beaucoup développé en 1938. En effet, à partir de cette année, on entreprend l'installation d'un atelier de chargement de fusées, la construction d'une nouvelle cartoucherie, l'accélération des cadences de sorties de douilles jusqu'à 160 000 par mois. Sur un terrain à l'ouest de la Courrouze, on commence la construction d'un azoterie fulminaterie. En 1940, plus de 10 000 personnes travaillent sur le site de la Courrouze. Toutefois, le bombardement du 17 juin 1940 met fin à l'activité de guerre de la Courrouze. A partir de cette date et jusqu'au mois d'août 1944, le site est occupé par les allemands qui y abritent leurs services. Dans la nuit du 3 au 4 août 1944, les allemands brûlent de nombreux bâtiments du site avant leur départ ; la fulminaterie est détruite. En 1953, l'atelier de douillerie de l'Atelier de Construction de Rennes est transféré à la Courrouze.
Dossier d’œuvre architecture IA35040743
| Réalisé par
Dalibard Sabrina
;
Dalibard Sabrina
Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Ménard Stéphanie
Ménard Stéphanie
Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- inventaire préliminaire, Saint-Jacques-de-la-Lande
Édifices militaires, la Courrouze (Saint-Jacques-de-la-Lande)
Œuvre recensée
Auteur
Dossier non géolocalisé
Localisation
-
Aire d'étude et canton
Ille-et-Vilaine - Rennes Sud Ouest
-
Commune
Saint-Jacques-de-la-Lande
-
Lieu-dit
la Courrouze
-
Dénominationsédifice militaire
-
Période(s)
- Principale : 2e moitié 19e siècle
- Principale : 20e siècle
Données complémentaires architecture IP35
- DENO
- HYPOI
- HYPOE
- PHYPO
- STYL
- NOTA
- MURS1
- MURS2
- SCLE1 2e moitié 19e siècle ; 20e siècle
- IMPA
- CBATI
- IMBATI
- PERP
- ESPAL
- PASSAGE
- ESPAP
- DISTRIB
- ORDO
- ELEV
- ETAG
- COMBLE
- MOUV
- RDC
- ACCESA
- ACCESP
- NATUA
- FACCES
- FAXE
- FETAG
- FOUV
- IAUT sans objet
- ICHR typicum
- IESP typicum
- ICONTX intégré
- PINTE
- SEL repéré
- TYPVIL
- TYPECA
- POSECA
-
Statut de la propriétépropriété publique
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
Bibliographie
-
"Groupe Mémoire" du Centre de la Lande. Mémoires de Saint-Jacques. 60e anniversaire de la Libération. Saint-Jacques pendant la 2nde Guerre Mondiale. Saint-Jacques-de-la-Lande, numéro 2, Juin 2004.
-
"Groupe Mémoire" du Centre de la Lande. Mémoires de Saint-Jacques. Saint-Jacques-de-la-Lande, numéro 4, Mars 2005.
Date(s) d'enquête :
2006;
Date(s) de rédaction :
2006
Dalibard Sabrina
Dalibard Sabrina
Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Ménard Stéphanie
Ménard Stéphanie
Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Dossiers de synthèse
Articulation des dossiers