A cet endroit, il existait une chapellenie ; en effet, à la fin du 17e siècle, le recteur de Saint-Jacques, Messire Yves Oréal, fit don de cette propriété et de ses terres à la paroisse à condition que deux messes y soient dites chaque semaine. Cette chapellenie fut vendue avec les biens du clergé. Elle était composée d'une chapelle et d'un cimetière. Des prisonniers allemands furent logés dans cette ferme pendant la première guerre mondiale puisqu'ils étaient chargés de construire une route pour relier le hameau à la route de Nantes et ce, afin d'éviter aux autochtones d'avoir à traverser le village de Saint-Jacques pour se rendre à Rennes. Des cartes postales anciennes les représentent devant cette ferme ; à l'époque, la grange située au sud venait d'être construite (1910 environ selon la tradition orale). Cette grange a été transformée en habitation dans les années 1970. L'ancien logis est, quant à lui, plus ancien, il est représenté sur le premier cadastre communal de 1812. Il s'agit vraisemblablement d'une construction du 18e siècle, dans laquelle se trouvaient, avant la construction de la grange au sud, le logis à pièce à feu unique et les dépendances de la ferme.