Suite à la construction de la nouvelle église de Tinténiac au début du 20e siècle, la mairie de la commune, située devant l'entrée principale sud, est démolie. Un nouvel édifice dont le programme comprenait une justice de paix et un foyer municipal est édifié au début des années 1930 par l'architecte rennais Jean Poirier dans le style Art Déco.
L'architecture publique et collective de la commune comprend principalement des écoles, publiques et privées, construites au cours des 19e et 20e siècles. De manière assez exceptionnelle, l'institution d'un maître d'école faisait partie des attributions du prieuré aux 16e et 17e siècles, et il existait une école de garçons et une de filles à Tinténiac dès cette époque. Parmi les bâtiments conservés, la plus remarquable est sans aucun doute l'ancienne école de garçons (square A. Tostivint) construite en 1857 dans un style néoclassique tardif. La première école Saint-Joseph (avenue Du Guesclin), devenue école publique puis réaffectée, est plus typique de l'architecture scolaire en milieu rural, avec le logement de l'instituteur sur la rue et les classes en fond de cour. Le collège Saint-Joseph, à l'est de celles-ci, se compose de l'adjonction de bâtiments construits tout au long du 20e siècle. De la même manière, l'école primaire privée, 46 rue Nationale, a été agrandie au 19e siècle puis au 20e siècle à partir d'un noyau ancien qui abritait à l'origine l'hostellerie du Lion d'Or. Après la Seconde guerre mondiale, deux collèges sont contruits sur la commune : un collège technique agricole aujourd'hui disparu (connu par une carte postale) et le collège Théophile-Briant. Ces établissements assoient Tinténiac comme un important centre scolaire ; l'installation d'un lycée, d'une école professionnelle privée et de divers centres de formation entretiennent cette vocation.
Photographe à l'Inventaire