Le logis et la dépendance est semblent avoir été construits au début du 17e siècle comme l´attestent, notamment, les portes à arc plein cintre chanfreiné du logis et la porte rectangulaire chanfreinée de la dépendance. De plus, un relevé de piédroit de cheminée, réalisé en 1969 lors de l´enquête de pré-inventaire de cette commune, révèle un piédroit orné d´un visage sculpté, caractéristique de la fin du 16e et du début du 17e siècle. Au début du 20e siècle, la baie la plus à l´est du rez-de-chaussée a été remaniée ; les portes-hautes pendantes de la dépendance est ont été rehaussées. Au cours du 4e quart du 20e siècle, les ouvertures du logis sont de nouveau remaniées. A l'origine, ce logis comportait deux pièces à feu au rez-de-chaussée et une pièce à feu à l'étage. D'après la tradition orale, il n'existait pas d'escalier à l'intérieur pour se rendre à l'étage. Dans son ouvrage sur la commune de Saint-Père-Marc-en-Poulet, datant du début du 20e siècle, Théodore Chalmel nous apprend que les bâtiments de cette propriété auraient été construits par la famille Coudray qui la détenait encore en 1789. Il la décrit de la manière suivante : « Le logis noble de la Grande-Boulaie se trouve au fond d'une cour close jadis, et comprend un corps de bâtiments en pierre, ouvertures cintrées en taille, chambres et grenier. A l'intérieur, cheminée monumentale mesurant 3 m. 20 de long, 1 m. 50 de profondeur, manteau, corbeaux de granit ornés de gorges et de boudins, montants à figurines frustes. Les dépendances ferment les côtés est et ouest. ». Ce logis correspond au bâtiment existant.