Le logis semble dater de la 1ère moitié du 17e siècle comme l'indiquent, notamment, la forte pente de toit et les portes jumelées chanfreinées. D'après Paul Banéat, sur le linteau de la fenêtre, située à l'ouest des portes jumelées, sont gravés deux écussons et deux cercles l'un représentant un lion et l'autre une croix. Les ouvertures à chaque extrémité de la façade ont été remaniées, les unes au début du 20e siècle. L'étable, accolée à l'ouest du logis, paraît dater de la 2e moitié du 19e siècle. La grange daterait probablement de la 1ère moitié du 19e siècle puisqu'elle est représentée sur le cadastre de 1848. Le bâtiment aurait été rallongé à la fin du 19e siècle comme l'indique le granite de Lanhélin. Quant au cellier, il aurait été construit à la fin du 18e ou au début du 19e siècle comme l'attestent, notamment, la pente de toit et les chanfreins des encadrements des portes. Dans l'écurie accolée au logis se trouve encore le lit du palefrenier ou de l'ouvrier agricole. D'après Paul Banéat, le manoir était aux seigneurs de Rigourdaine en 1513. Dans son ouvrage sur la commune de Saint-Père-Marc-en-Poulet, datant du début du 20e siècle, Théodore Chalmel mentionne cette ferme en ces termes : Métairie, manoir, colombier, jardin, vivier, pâtures, vignes, marais, domaine enclos. La maison a deux portes rondes à meneaux, deux cheminées à montants, corbeaux et manteaux de granit. On remarque des figurines à la base des pignons. La principale fenêtre possède un linteau armorié et une croix de Malte encerclée. (...) Ces biens furent vendus nationalement le 26 fructidor, an IV, et acquis par Mme Frédéric-Louis Talhouët de Bonamour pour le prix de 18.232 livres 10 sols.. Le logis décrit précédemment correspond au logis actuel.