Ces casemates ont été construites, entre 1777 et 1785, selon les plans et devis des ingénieurs militaires Louis Aguillon et De Caux. A l'origine, il en existait 26. Les Allemands, qui occupaient le fort depuis 1940, en ont fait sauter treize avant leur départ en 1944. Louis Pottier mentionne les casemates comme suit : (...) une suite de 26 casemates réparties en deux groupes de 13. Elles sont prévues pour recevoir au total 600 hommes, vingt sont réservées au logement des troupes, chacune d'elles est pourvue : d'une porte, de deux croisées permettant l'éclairage, d'une cheminée et de deux évents pour leur aération, chacune mesure : 20 mètres de long et 6 mètres de large et 4 m 70 de hauteur. Six autres réparties en deux groupes de trois, dotées d'une porte plus large et d'un oculus au-dessus servant de réserves à vivres. Ces casemates sont recouvertes de terre pour être à l'abri des bombes, l'extradis des voûtes est en forme de toit couvert d'ardoises, de ciment et de mortier pour empêcher l'infiltration de l'eau qui s'écoule par des gargouilles. (...) En 1944, lors de l'avancée alliée, les allemands (...) font sauter les casemates où étaient entreposées les torpilles et les obus (...). Au cours des explosions des pierres du Fort seront retrouvées dans les bourgs de Saint-Père Marc en Poulet et Châteauneuf ! .