Les bâtiments de cette ferme ont été construits à diverses époques. Le bâtiment abritant le logis actuel pourrait dater du 17e siècle comme l'indiquent les encadrements chanfreinés des baies. A l'origine, il devait se composer d'un logis et d'une dépendance. Le logis devait posséder une pièce à feu au rez-de-chaussée surmontée d'un grenier. La porte d'origine se trouvait à l'emplacement de la fenêtre à l'encadrement chanfreiné et la fenêtre était à la place de la porte actuelle. Au cours de la 2e moitié du 20e siècle, les ouvertures du logis ont été remaniées. L'encadrement de la porte de la dépendance possède des pierres de taille de granite chanfreinées, plutôt datables du 17e siècle. Cependant, elle a été rehaussée, probablement en 1785, date gravée sur le linteau. La grange et l'étable ou l'écurie, situées face au logis, peuvent avoir été édifiées à cette date comme l'indiquent la forte pente de toit et le coyau, éléments caractéristiques de cette période. Le bâtiment hexagonal, vraisemblablement un pigeonnier, fut construit probablement à la même période. La dépendance accolée au logis n'est pas représentée sur le cadastre de 1848. Dans son ouvrage sur la commune de Saint-Père-Marc-en-Poulet, datant du début du 20e siècle, Théodore Chalmel mentionne Launay-Riault en ces termes : La métairie noble comprend : maison, logements, cour, grange, colombier, étable, écurie, futaies, vivier, chènevière, avenues, bois, taillis, le domaine des Croix, terres labourables ; landes et jeannaies..