Comme de nombreux autres bâtiments de ce territoire, celui-ci possède des caractéristiques qui en font un intermédiaire entre le manoir et la ferme. Ainsi, ce lieu n'est pas mentionné parmi les anciens manoirs de la commune. Pourtant, il possède des caractéristiques habituellement propres à ce type de bâtiment : parcellaire très aéré, existence d'un étang (cf. cadastre de 1834), plan complexe, présence de plusieurs pièces à feu... A l'origine, il existait donc plusieurs pièces à feu, l'une d'elles est située au rez-de-chaussée en partie nord. La partie sud du rez-de-chaussée faisait semble-t-il office de cellier, le jour rectangulaire grillé qui l'aère témoigne de cette fonction. A l'étage, la salle principale se trouvait au sud, au-dessus du cellier ; la cheminée de cette salle a disparu, elle se trouvait au pignon sud. L'accès à la salle se fait par une porte quadrangulaire dont l'encadrement est chanfreiné et à laquelle on accède par quelques marches. L'escalier d'origine, droit et parallèle à la façade, est encore visible sur les photographies des années 1970 ; il a aujourd'hui été transformé. D'autre part, un escalier intérieur, en vis, se trouvait à l'angle des deux corps de logis, sa présence est attestée par le jour en forme de petite meurtrière qui se trouve à droite de la porte d'entrée. Les dispositions intérieures de ce bâtiment : salle au-dessus d'un cellier, cuisine au rez-de-chaussée rappellent celles des maisons d'artisans tels que les tisserands par exemple. La pièce sud du rez-de-chaussée a ainsi pu, avant d'être transformée en cellier, être une pièce travail, un atelier de tissage par exemple. Le tissage est en effet une activité qui nécessite un taux d'humidité important afin d'éviter que le fil ne soit trop sec et par conséquent cassant. L'architecture de ce bâtiment est propre à la charnière des 16e et 17e siècles. L'appareillage en pierre de taille de granite de la façade Est, la présence d'un escalier en vis, la forme du jour qui en éclairait la montée ou encore les encadrements de baies chanfreinés de la façade témoignent de cette époque de construction.
- inventaire topographique, Louvigné Communauté
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays de Fougères - Louvigné-du-Désert
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Commune
La Bazouge-du-Désert
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Lieu-dit
le Poirier
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Dénominationsmanoir
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Période(s)
- Principale : limite 16e siècle 17e siècle
- Secondaire : 2e moitié 20e siècle
Cette construction est composée de deux corps de logis perpendiculaires l'un par rapport à l'autre. Le corps de bâtiment situé au nord est construit en moellon de granite, celui du sud-ouest présente une façade Est traitée en pierre de taille. Les baies de cette façade Est possèdent des encadrements chanfreinés ; le jour de la cave est grillé. L'accès à la porte se fait par un perron et il existe, à droite de celle-ci, un jour en forme de meurtrière. Les toitures à fortes pentes sont couvertes d'ardoise ; il existe une corniche en granite en façade Est. La partie nord possède une porte en plein cintre et l'une des fenêtres de l'étage a conservé son appui saillant. En façade ouest, il existe au rez-de-chaussée, une fenêtre grillée à encadrement chanfreiné.
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Murs
- granite
- moellon
- pierre de taille
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Toitsardoise
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Conseil général d'Ille-et-Vilaine
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
Bibliographie
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Livre d'or. La Bazouge-du-Désert. La Bazouge-du-Désert, 1951.
Documents figurés
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La Bazouge-du-Désert. Section C dite du Mirouault, en trois feuilles, 3e feuille, du n°683 au n°1211, par M. Gaultier Declaye, géomètre de 1ère classe. [1834], échelle 1/2500 e. (A.D. Ille-et-Vilaine).
Photographe à l'Inventaire