Louvigné-du-Désert comptait plusieurs écoles autrefois. Celles-ci se caractérisent par leur présence dans des bâtiments d'intérêt patrimonial dont la construction peut remonter parfois à plusieurs siècles. Ainsi, il y eut une école communale dans l'ancien manoir de la Chapelle à partir du 2e quart du 19e siècle. En effet, ce manoir datant en partie du 15e siècle fut acheté en 1828 par l'abbé Badiche pour y installer une école. Toutefois, avant cet achat, l'école avait commencé dans une maison du Prieuré en location, jouxtant la boulangerie actuelle, maison où les Gigonnes (filles de l'Instruction Chrétienne, formées par leur fondatrice, Marie Gigon, de Fougères) avaient enseigné de 1731 à la Révolution. Le nombre d'enfants augmentant, il fallut trouver un bâtiment plus spacieux, fixe et donc plus sûr qu'une location. Depuis 1831, l'école fonctionne donc au sous-sol, dans la cave voûtée de l'ancien manoir. La Congrégation de Marigny devint dirigeante de la maison de Louvigné en 1842. Le local au sol de terre est humide et mal éclairé, donc insalubre. De grands travaux commencent alors en 1855. L'école, elle, fermera en 1908. Elle fut remplacée par l'école communale située dans l'actuelle rue Lariboisière à l'emplacement de l'hôtel de ville. En effet, ce bâtiment servit de logement pour les institutrices lorsque l'école communale des filles fut construite sur le domaine en 1907. Une autre école communale, cette fois pour garçons, fut construite à la suite des lois Jules Ferry sur l'enseignement, entre 1881 et 1887. Elle se situait rue Ambroise de Montigny. Le bâtiment est initialement exécuté en granite et en brique, mais la partie en brique est ensuite masquée par un crépi en ciment. La porte d'entrée est surmontée d'une sculpture sur tuffeau présentant sur un livre ouvert l'inscription latine : "Liber nunc, aper erudi, tusest mini." Aujourd'hui, ce bâtiment abrite toujours une école, mais il s'agit de l'école de musique. Une école privée fut construite rue Saint-Martin au début du 20e siècle, il s'agit de l'école de Notre-Dame de Jovence, c'est encore actuellement une école. Ce grand bâtiment est construit en moellons de granite. Les baies ont des encadrements en brique avec linteau en granite. Le toit à deux pans est couvert d'ardoise, un fronton pignon accueille une niche à statue. Au début de la rue Saint-Martin se trouvait également l'école Saint-Joseph. Une femme ambulancière pendant la Première Guerre mondiale fonda une école à côté de sa demeure familiale située au numéro un de la rue. Elle fonda cette école en 1932 et la dirigea par la suite. Le manoir de la Folletière fut à partir des années cinquante une école ménagère pour jeunes filles avant de devenir une maison de retraite pour les sœurs..
Dossier collectif IA35048636
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Bardel Stéphanie
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- inventaire topographique, Louvigné Communauté
Les écoles de la commune de Louvigné-du-Désert
Auteur
Copyright
- (c) Collection particulière
Dossier non géolocalisé
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Dénominationsécole
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Aires d'étudesPays de Fougères
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Adresse
- Commune : Louvigné-du-Désert
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Période(s)
- Principale : 19e siècle
- Principale : 20e siècle
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Toits
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Décompte des œuvres
- repérés 6
- étudiés 2
- (c) Collection particulière
- (c) Collection particulière
- (c) Région Bretagne
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- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
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Bibliographie
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GUILLOTIN DE CORSON, Amédée, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes, Rennes : Fougeray, Paris : René Haton, 1884.
-
Le patrimoine des communes d'Ille-et-Vilaine. Paris : Flohic éditions 2000, 2 tomes, (Le patrimoine des communes de France).
Date(s) d'enquête :
2009;
Date(s) de rédaction :
2010
Bardel Stéphanie
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Photographe à l'Inventaire