Cette maison abritait le prêtre desservant la chapelle seigneuriale. Il s´agit d´un bel édifice de la fin du 16e siècle ou du début du 17e siècle disposant de tous les éléments de confort de l´époque, prouvant le niveau social de son occupant. On peut supposer que la maison a été construite après le rachat de la seigneurie de Marigny par Jacques Harpin en 1572. La maison s'inscrivait à l'origine dans un alignement, au regard du chaînage du pignon nord-est, mais il semblerait que cette partie ait disparu il y a plusieurs siècles, elle était déjà absente sur le cadastre de 1833. De cette situation originelle, il reste deux portes sur le mur pignon, dont une porte haute, qui permettait le passage entre les deux bâtiments. Lors du changement d'affectation du bâtiment, probablement au cours du 19e siècle, on a percé une porte sur le pignon sud, transformant ainsi le cellier en étable. Alors que le bâtiment était à l'abandon à la fin du 20e siècle, une rénovation et sa transformation en gîte a permis de le sauver. Cette rénovation a conservé l'intégralité des éléments anciens et a notamment permis la réouverture de la porte du cellier.
- inventaire topographique, Coglais Communauté
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays de Fougères - Saint-Brice-en-Coglès
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Commune
Saint-Germain-en-Coglès
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Lieu-dit
la Gélinais
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Dénominationsmaison
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Période(s)
- Principale : limite 16e siècle 17e siècle
- Principale : limite 20e siècle 21e siècle
Cette maison est implantée au nord de la chapelle et à l'est de la ferme, elle est orientée selon un axe sud-ouest/nord-est. La façade principale, ouvrant au sud, est maçonnée en pierre de taille et moellon de grand appareil, et est couronnée d´une corniche en cavet. Elle propose deux portes en plein cintre et une fenêtre au rez-de-chaussée, ainsi que deux fenêtres à l´étage. Le bâtiment est remarquable par la présence en façade principale d´une tour d´escalier en demi hors-oeuvre. L'escalier en vis, qui existe toujours, est en granite et à marche portant noyau. La porte principale, au centre, desservait la pièce de vie tandis que la porte à l´ouest ouvrait sur le cellier. On trouve une cheminée dans la pièce de vie, sur le pignon est, ainsi qu'à l'étage sur le même mur. Le rez-de-chaussée accueille en outre des éléments de la vie quotidienne, comme un vaisselier dans le mur nord-ouest et un placard dans le mur nord-est. Les décors se concentrent, comme souvent sur les bâtiments de cette époque, sur les ouvertures, avec les appuis de fenêtres moulurés et les encadrements chanfreinés, ainsi que sur les cheminées. Les cheminées, monumentales, sont dotées de consoles moulurées et de piédroits chanfreinés. La charpente est également dotée de décors, elle possède deux fermes avec poinçon mouluré.
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Murs
- granite
- moellon
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Toitsardoise
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Étages1 étage carré
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Couvertures
- toit à longs pans
- croupe ronde
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État de conservationrestauré
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Statut de la propriétépropriété privée
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Protectionsinscrit MH, 1988/08/29
- (c) Région Bretagne
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- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
Bibliographie
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PAUTREL, Emile. Notions d'histoire et d'archéologie pour la région de Fougères, 1927.
p. -
MAUPILLE, Léon. Notices historiques et archéologiques sur le canton de Saint-Brice, 1879.
p. -
BANEAT, Paul. Le département d'Ille-et-Vilaine, Histoire, Archéologie, Monuments. Rennes : J. Larcher, 1929.
p. -
GUILLOTIN DE CORSON, Amédée, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes, Rennes : Fougeray, Paris : René Haton, 1884.
p. -
Le patrimoine des communes d'Ille-et-Vilaine. Paris : Flohic éditions 2000, 2 tomes, (Le patrimoine des communes de France).
p.
Photographe à l'Inventaire