Dossier d’œuvre architecture IA35049105 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Coglais Communauté
Manoir, la Cherbaudière (Saint-Hilaire-des-Landes)
Œuvre étudiée
Auteur
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Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays de Fougères - Saint-Brice-en-Coglès
  • Commune Saint-Hilaire-des-Landes
  • Lieu-dit la Cherbaudière

Ce manoir est un des plus anciens de la commune, il est cité dans les textes dès le 14e siècle comme appartenant à la famille du Tiercent, alors que le château des Flégées, en Baillé, se trouve de l'autre côté de la rivière Minette, au nord. La topographie particulière du lieu a d'ailleurs pu faire s'interroger certains sur l'existence d'une ancienne douve à l'est du logis. La construction actuelle ne semble pas remonter au delà du 16e siècle, et est même en majorité du 17e siècle. En effet, que ce soit au niveau des décors des ouvertures (chanfreins), comme des formes ou des gabarits des ouvertures, tout nous indique une construction du 17e siècle. Lors de son changement d'affectation au 19e siècle, on lui a adjoint des éléments annexes servant à l'activité agricole sur les murs pignons et au nord, fonction que le bâtiment a conservé jusqu'à aujourd'hui puisqu'il est encore le siège d'une exploitation agricole. L'ensemble a toutefois connu des modifications, notamment par le percement d'une porte au 20e siècle ainsi que la réalisation d'une souche de cheminée en brique.

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle
    • Principale : 17e siècle

L'ancien manoir de la Cherbaudière est implanté au nord-ouest de la commune, dominant la rivière Minette qui sépare la commune de Saint-Hilaire-des-Landes de celle de Baillé. Du point de vue de l'élévation, le logis possède un étage carré et des combles à surcroît. La construction offre sa façade principale, de type ternaire à l'origine, au sud. On trouvait donc une porte (deux aujourd'hui) et une fenêtre au rez-de-chaussée, ainsi qu'une seconde fenêtre à l'étage. La porte ouvrait sur une pièce unique au rez-de-chaussée, dotée d'une cheminée monumentale, l'étage reprenant la même disposition avec une seule pièce. Chaque niveau est éclairé par une fenêtre à coussiège au sud, tandis que la façade nord est percée de deux portes avec arc en accolade délardé, pouvant peut-être indiquer qu'elles ouvraient sur un escalier hors-oeuvre, comme on le retrouve dans d'autres bâtiments similaires. La maçonnerie en granite alterne la pierre de taille et le moellon, tandis que le mur sud est couronné par une corniche en cavet. La porte d'entrée, à arc brisé, est délardée en accolade et surmontée d'une archivolte, tandis que les fenêtres sont chanfreinées et moulurées. Enfin, la toiture est typique des constructions locales, à savoir à longs pans et coyaux, couverte en ardoise.

  • Murs
    • granite
    • moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • BANEAT, Paul. Le département d'Ille-et-Vilaine, Histoire, Archéologie, Monuments. Rennes : J. Larcher, 1929.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    p.
  • GUILLOTIN DE CORSON, Amédée, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes, Rennes : Fougeray, Paris : René Haton, 1884.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel) : USU sur pl. (v)
    p.
  • MAUPILLE, Léon. Notices historiques et archéologiques sur le canton de Saint-Brice, 1879.

  • PAUTREL, Emile. Notions d'histoire et d'archéologie pour la région de Fougères, 1927.

    p.

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2010; Date(s) de rédaction : 2010