Implanté quelques mètres au nord de la route nationale 12, le hameau de la Chaîne est le plus gros écart de la commune. Il regroupe une vingtaine d'édifices datant des 17e, 18e et 19e siècles (cinq dates ont été relevées : 1653, 1658, 1738, 1788, 1800), disposés en paquet le long d'un chemin rural qui le traverse du nord au sud. A l'exception de trois maisons à étage qui sont isolées, les habitations sont alignées par association de deux ou trois ; les plans sont alors très allongés. Respectivement placées aux entrées ouest et sud du hameau, deux maisons dominent de leur hauteur les autres habitations plus modestes. Toutes deux appartiennent à l'achitecture rurale du 17e siècle. La maison située de l'autre côté de la RN 12, au parti très massé, comporte une pièce de logis au rez-de-chaussée et à l'étage, plus un grenier dans le comble. Elle n'est que l'élément conservé d'un immeuble plus important qui fut tronqué et remanié en 1870. Seule l'élévation sud mérite encore de l'attention ; porte et fenêtre moulurées en cavet sont aussi typiques du 17e siècle. Le linteau de la porte est daté 1653, celui de la fenêtre présente le même décor que la fenêtre à appui saillant du Bas Mousset. Une corniche en bois souligne le toit. L'autre maison, construite sur un plan rectangulaire relativement allongé, abrite au rez-de-chaussée une pièce de logis et une étable, à l'étage deux greniers. Les ouvertures ont été modifiées, sauf la porte du logis et la fenêtre de l'étable. Toutes deux sont moulurées en cavet et s'inscrivent dans le style du 17e siècle. Les autres maisons du hameau sont de quatre types. Le premier est représenté par des maisons élémentaires à comble à surcroît. La majorité des encadrements de baies associent au bois (linteaux) un appareil de pierre semblable à celui de la maçonnerie. Un alignement regroupant ce type de maison conserve une inscription : 1658 IHS, sur le linteau d'une porte. Au second type correspond une ferme, aujourd'hui très remaniée mais dont les souches de cheminées à appareil taillé et corniche moulurée sont intéressantes. Elle fut rebâtie selon les dates relevées, 1788 et 1800, à l'extrême fin du 18e siècle. Les fonctions agricoles sont regroupées de part et d'autre de l'habitation qui ne comporte pas de grenier. Deux maisons, qui comprennent un étage de comble à usage exclusif de grenier, ont été remaniées et ne présentent pas de caractère remarquable. Deux maisons, enfin, sont édifiées sur sous-sol en raison de la déclivité du terrain. Bien conservées ces maisons ne manquent pas d'intérêt, notamment l'une d'elles qui utilise la brique et suit la parcelle en formant un angle. Plusieurs bâtiments ont disparu. A l'état de ruines pour certains en 1969, des photographies de cette époque nous permettent de connaître quelques-uns de ceux-ci, notamment un pan de mur, pignon d'une maison déjà en démolition à cette époque. On y remarque deux cheminées superposées en granite au décor très soigné. Autre bâtiment disparu, une loge de domestique fut également photographiée à cette époque. Presque toutes les fermes avaient autrefois un petit bâtiment isolé souvent construit en pan de bois au milieu de la cour ou près des étables, pour y loger le domestique.
Dossier d’œuvre architecture IA35049223
| Réalisé par
Bardel Stéphanie
Bardel Stéphanie
Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- inventaire topographique, Communauté de communes du Pays de Saint-Aubin-du-Cormier
Écart de la Chaîne (La Chapelle-Saint-Aubert)
Œuvre étudiée
Auteur
Dossier non géolocalisé
Localisation
-
Aire d'étude et canton
Pays de Fougères - Saint-Aubin-du-Cormier
-
Commune
La Chapelle-Saint-Aubert
-
Lieu-dit
la Chaîne
-
Dénominationsécart
-
Période(s)
- Principale : limite 16e siècle 17e siècle
- Principale : 17e siècle
- Principale : 18e siècle
- Principale : 19e siècle
-
Dates
- 1653, porte la date
- 1738, porte la date
- 1788, porte la date
- 1800, porte la date
Implantée au centre du village, à la croisée des chemins, la maison à étage a su conserver une façade peu remaniée. De plan rectangulaire, séparé autrefois en deux par une cloison de bois, dont l'emplacement se retrouve dans une rainure de poutre, l'intérieur ne présente qu'une simple cheminée. Sur la façade principale à l'est, on remarque une belle porte en plein cintre brisé et une fenêtre à grille ; l'étage possède deux fenêtres visiblement élargies. Lors du remplacement du chaume par l'ardoise, les combles furent légèrement élargis, et un arbalétrier supplémentaire fut nécessaire pour maintenir l'écart sur le rampant ouest. La maison datée 1653 située de l'autre côté de la RN12 est de plan carré et comprenait deux pièces, l'une au rez-de-chaussée et l'autre à l'étage. Elle ne représente qu'une partie d'un édifice autrefois plus grand. Trois faces sont appareillées en granite, seul le pignon côté est est édifié en pan de bois. Il ne subsiste d'origine que la porte en façade sud. Son encadrement est chanfreiné et son linteau droit présente en relief un losange portant sur son centre un rectangle avec la date 1653. A l'étage, on remarque la fenêtre dont le linteau droit à chanfrein est souligné d'une accolade incisée, surmontée d'une fleur de lys. A l'intérieur, au rez-de-chaussée, se trouve une cheminée entièrement de granite à linteau monolithe sur corbeaux en quart de rond. En ce qui concerne les matériaux employés, le granite est utilisé en appareil irrégulier pour la maçonnerie et en pierre de taille pour les encadrements et le chaînage d'angles. Certaines ouvertures sont pourvues de linteaux en bois. Quelques toitures étaient autrefois couvertes en essentes et en chaume.
-
Murs
- granite
- moellon
-
Toitsardoise
-
Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
Documents figurés
-
La Chapelle-Saint-Aubert, section C dite de la Chaîne, feuille unique, du n°1er au n°449, par Mr Declaye, Géomètre de 1ère classe, échelle 1/2500e. (A.D. Ille-et-Vilaine).
Date(s) d'enquête :
2011;
Date(s) de rédaction :
2011
Bardel Stéphanie
Bardel Stéphanie
Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Dossiers de synthèse
Articulation des dossiers
Fait partie de
Photographe à l'Inventaire