La commune de Saint-Georges-de-Chesné se situe dans la partie Est du pays de Saint-Aubin-du-Cormier. Elle est traversée d'est en ouest par la rivière de Billé, qui a formé la vallée principale du territoire communal. Le point culminant, avoisinant les 120 mètres, se trouve au sud-ouest, dans le secteur de Bouchard, tandis que le point le plus bas, avec 60 mètres, se trouve à l'ouest entre Le Potanger et Les Poiriers.
Le paysage possède encore quelques éléments bocagers mais a toutefois été marqué par les travaux de remembrement. La végétation se concentre donc logiquement sur les abords de la rivière de Billé et les hauteurs au sud de la commune.
Historiquement, on connaît peu de choses des origines de la commune. La première mention de la paroisse n'apparaît qu'au début du 16e siècle, bien qu'elle soit vraisemblablement plus ancienne. Le village de Saint-Georges-de-Chesné est implanté à flanc de colline, dominant la rivière de Billé. Il s'organisait, jusqu'à la réalisation du Chemin de Grande Communication n°23, actuelle route départementale 23, autour de l'église paroissiale et de son cimetière. On ne comptait jusqu'à la fin du 19e siècle que deux petits alignements de maisons à l'ouest de l'église et quelques maisons isolées au nord et au sud.
P. Banéat évoque l'existence de quatre manoirs : Le Chantier, Les Bouillons, Les Noës et Les Molans. Tous ces manoirs ont disparu, hormis la tour d'escalier des Molans. On ne cite pas en revanche les maisons du Bois Guillaume et de la Héloire, qui possèdent en de nombreux points les attributs des ensembles manoriaux.
Le reste des constructions est composé d'anciennes fermes et de maisons. D'un point de vue chronologique, un tiers des constructions est antérieur au 19e siècle, mais environ 45 % des bâtiments ont été élevés entre la fin du 19e siècle et 1950. Une forte proportion des éléments a en outre subi des modifications à cette époque.