Bien qu'implantée à proximité d'un écart, au sud de la Bérangerais, cette maison bourgeoise est isolée sur sa parcelle. Construite en granite, la maçonnerie alterne le moellon de granite jaune et la pierre de taille de granite gris pour les encadrements et les chaînes d'angle. De plan rectangulaire régulier, double en profondeur, la demeure compte un étage carré et un étage de comble. Les deux façades, ordonnancées, sont percées de trois travées de fenêtres sur les trois niveaux. La façade principale est au sud, bien que la majorité de la propriété, et donc du jardin, se trouve au nord, l'entrée se fait d'ailleurs par cette façade postérieure. On trouve sur cette façade une porte d'entrée flanquée de deux portes-fenêtres, trois fenêtres à l'étage et trois lucarnes au niveau des combles. Au sud, la porte centrale est accompagnée de deux fenêtres, tandis que l'on trouve une porte haute et deux fenêtres à l'étage et les mêmes lucarnes que sur la façade opposée. La lucarne centrale est plus imposante que celles qui la flanquent. La porte haute est dotée d'un balcon avec plateforme en granite et garde-corps en ferronnerie, elle est surmontée d'une niche accueillant une statue de la Vierge. Les décors observés sont identiques au nord et au sud, formés par un bandeau de granite à chaque niveau. C'est sur la façade nord que l'on trouve une plaque en granite sur laquelle est inscrite la dédicace : "Avec la grâçe de Dieu Anne SOURDIN et Michel CROSNIER son Fils ont Elevé cette Maison en l'an 1885". La toiture, à longs pans et croupes, est couverte en ardoise et possédait à l'origine deux épis de faîtage en zinc, dont un seul subsiste.