Dossier d’œuvre architecture IA35049501 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Communauté de communes d'Antrain
Hôpital, 9 rue de Fougères (Antrain fusionnée en Val-Couesnon en 2019)
Œuvre étudiée
Auteur
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Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays de Fougères - Antrain
  • Commune Val-Couesnon
  • Lieu-dit Antrain
  • Adresse 9 Rue de Fougères
  • Précisions commune fusionnée après inventaire Commune inventoriée sous le nom de Antrain

Cet hôpital fut créé à l'initiative de René Le Hérissé, maire d'Antrain et député de Fougères, pour remplacer le modeste hospice qui existait auparavant à Antrain. Ainsi, la chapelle Saint-Laurent, signalée dès 1540 et située à 500 mètres de la ville, était le dernier vestige d'une maladrerie très ancienne.

Cet hôpital a été construit en 1911-1912 et a diversifié ses activités au fil du temps : création d'une maison de retraite, de repos... Pendant la première guerre mondiale, il fut transformé en hôpital militaire, tout comme les deux écoles de garçons et la salle des fêtes du "cercle antrainais". René Le Hérissé avait refusé que l'hôpital soit béni ; en guise de riposte, les catholiques firent donc ériger une grotte de Lourdes face au nouvel établissement. En 1922, le coeur de René Le Hérissé fut déposé dans le vestibule d'honneur de l'hôpital à sa demande.

Inauguré le 30 juillet 1911, le bâtiment a été construit sous la direction de l'architecte départemental Laloy, auteur également du « Cercle Antrainais » et de la maison de retraite de Saint-Brice-en-Cogles. Son "style" est d'ailleurs aisément identifiable sur ces bâtiments.

La maçonnerie de ce bâtiment est composée de moellon équarri de schiste. Les chaînages d'angles sont quant à eux réalisés en pierre de taille de granite bleu.

La toiture à croupes est couverte d'ardoise et l'avant-corps central est surmonté d'un clocheton.

Le bâtiment possède un plan rectangulaire régulier et s'élève sur quatre niveaux : cave, rez-de-chaussée surélevé, premier étage et combles.

La façade principale, ouest, est rythmée par trois travées principales.

Le rez-de-chaussée est percé d'une porte centrale surmontée d'un auvent couvert d'ardoise. De part et d'autre de cette porte, il existe une grande fenêtre en arc surbaissé composé de brique et de granite. Cinq baies quadrangulaires à encadrements de granite sont percées à l'étage. Des lucarnes à la forme très particulière ("en pointe") éclairent le comble.

La partie centrale forme un léger avant-corps qui est surmonté d'un toit en pavillon lui-même couronné d'un clocheton. Sous la toiture, il existe un moulage représentant plusieurs personnages dont une femme accueillant des enfants dans ses bras. Cette représentation évoque vraisemblablement la fonction du bâtiment. Sous ce moulage, se trouve l'inscription : HOSPICE-HOPITAL/ RENE LE HERISSE.

  • Murs
    • granite pierre de taille
    • brique
    • schiste moellon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    1 étage carré
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété publique

Bibliographie

  • André Catherine, Brugallé René, Cassigneul Jacqueline, Dobé Sylvie, Gernigon Joseph, Hurtin Stéphanie, Perrigault Tintin, Thyard Jean, Adam Claude, Bénéat Gildas, Le Patrimoine des Communes de France, Le Patrimoine des Communes d’Ille et Vilaine, Flohic Editions, 2000

    p. 44
  • GUILLOTIN DE CORSON, abbé. Pouillé historique de l'archevêché de Rennes. Rennes : Fougeray, Paris : René Haton, 1884.

    p. 255
Date(s) d'enquête : 2011; Date(s) de rédaction : 2011