• inventaire topographique, Communauté de communes d'Antrain
Manoir de la Basse Hautière (Saint-Ouen-la-Rouërie fusionnée en Val-Couesnon en 2019)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays de Fougères - Antrain
  • Commune Val-Couesnon
  • Lieu-dit Saint-Ouen-la-Rouërie, Basse-Hautière (la)
  • Cadastre 1968 A 104
  • Précisions commune fusionnée après inventaire Commune inventoriée sous le nom de Saint-Ouen-la-Rouërie
  • Dénominations
    manoir
  • Parties constituantes non étudiées
    four à pain, cellier, étable à vaches, grange

Le manoir de la Basse Hautière n'est pas cité par Paul Banéat dans son livre Le département d'Ille-et-Vilaine, Histoire, Archéologie, Monuments. Cependant ce bâtiment possède des éléments permettant de le rapprocher de la famille des manoirs : importance des parties dédiées à l'habitat, existence de pièces à feu à l'étage, tour d'escalier avec latrines, décors des baies... Le logis semble avoir été bâti au cours du 16e siècle, en effet le décor porté sur les encadrements, tels accolade, chanfrein, tore, cavet, boules sont typiques de cette époque. Il fut remanié au 18e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle
    • Secondaire : 18e siècle

Le manoir de la Basse Hautière est isolé, il possède une cour ouverte bordée de dépendances agricoles actuellement couvertes en tuiles modernes ou en ardoise (autrefois en chaume) ; il reste un appentis couvert en tuile plate ancienne.

La maçonnerie est composé de moellon de granite et de schiste.

Le plan rectangulaire est divisé par deux murs de refend déterminant un vestibule central ; l'intérieur se compose d'une cage d'escalier en hors oeuvre, de deux pièces latérales et d'un étage carré.

L'élévation sud à travées est irrégulière. Elle est percée d'une porte moulurée d'un tore à listel et d'un cavet et dont le linteau en accolade est orné de crochets et d'animaux en bas-relief avec un blason muet ; et d'une porte en anse de panier avec un décor de cercles sur le linteau. Les linteaux des autres ouvertures présentent un décor de boules sur le chanfrein, de même sur les dépendances.

Le chaînage d'angle remploie des pierres sculptées présentant un décor de volutes.

Le toit à deux versants est couvert en ardoise.

L'intérieur, bien que remanié, conserve un escalier intérieur hors oeuvre en bois à retours sans jour avec palier et repos, la rampe de l'escalier remploie un piédroit de cheminée en granite (demi-colonne à listel). La façade postérieure présente une tour carrée hors oeuvre dasn laquelle se situe l'escalier ainsi que des latrines saillantes accessibles par l'escalier.

  • Murs
    • granite pierre de taille
    • schiste moellon
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • BANEAT, Paul. Le département d'Ille-et-Vilaine, Histoire, Archéologie, Monuments. Rennes : J. Larcher, 1929

    pp. 61-65

Documents figurés

  • Saint-Ouen-la-Rouërie. Section A de la Rouèrie, en 2 feuilles, n° 1, levée par Grimoux, jeune. Papier, encre, aquarelle, 1823, échelle 1 : 2500 e. (A.D. Ille-et-Vilaine).

Annexes

  • Annexe n°1
  • Archives départementales d'Ille-et-Vilaine
Date(s) d'enquête : 2013; Date(s) de rédaction : 1977