• inventaire topographique, Communauté de communes d'Antrain
Les croix monumentales de la commune de Saint-Ouen-la-Rouërie (fusionnée en Val-Couesnon en 2019)
  • Dénominations
    croix monumentale
  • Aires d'études
    Pays de Fougères
  • Adresse
    • Commune : Saint-Ouen-la-Rouërie

La commune de Saint-Ouen-la-Rouërie compte aujourd'hui neuf croix monumentales, trois oratoires, un monument commémoratif, une stèle de la libération et une statue.

Exceptée la croix du Vau Hulin qui est élevée en bois, toutes les croix de la commune sont en granite.

Les croix les plus anciennes de la commune datent du 17e siècle, il s'agit de la croix située à la Maltouche qui porte la date de 1633, de la croix du Fresne et de la croix Boisselée. Les autres croix datent du 19e siècle et du début du 20e siècle, celle située près du Fresne porte la date de 1877 ainsi que l'inscription "placée par Joseph Lebreton et Victoire Touquet son épouse". La croix du cimetière date de la fin du 19e siècle. Les autres croix, celles de la Pierre Guépillon, de la Pierre et de la Homenais sont sans doute édifiées vers la fin du 19e siècle ou le début du 20e siècle. La croix du Vau Hulin date quant à elle du 20e siècle.

Parmi les trois oratoires situés sur le territoire de la commune, l'oratoire de la Fontaine-à-Guillaume situé à la Cour Colas doit son nom à l'ermite Guillaume qui vivait à proximité du bourg. Chassé par les habitants de Saint-Ouen-la-Rouërie, il se réfugie dans le bois de Blanche-Lande, situé dans une commune voisine en Normandie : Argouges. Mais une grande sécheresse tarit la source, et les villageois le prient de rentrer. Dès son retour, la fontaine coule à nouveau. En souvenir de ce miracle, une niche pour Notre-Dame-de-Bon-Secours est édifiée près de cette fontaine en 1890. Cette fontaine fut construite par des maçons de Saint-Ouen-la-Rouërie, les frères Debieu qui utilisèrent des pierres en provenance des bas-côtés de la chapelle de l'ancienne église. Une procession s'y déroule chaque année, le 15 août. La statue de Notre-Dame-de-Bon-Secours provient de l'ancienne église de Saint-Ouen-la-Rouërie. Créée vraisemblablement au milieu du 16e siècle et polychrome à l'origine, elle est enterrée pendant la Révolution dans la terre battue, sous la table d'un café ; en 1890, elle est placée sur la Fontaine-à-Guillaume, dans une niche bâtie avec des pierres provenant des bas-côtés de l'église primitive.

Les deux autres oratoires sont situés à la Hougrais et dans le bourg.

On trouve sur le territoire de la commune de Saint-Ouen-la-Rouërie une stèle de la libération. Sa situation sur l'axe Avranches - Rennes et sa position limitrophe avec la Normandie font de Saint-Ouen-la-Rouërie la première commune bretonne libérée par la 3e armée américaine Patton, le 1er août 1944. Cette stèle destinée à commémorer l'événement n'est inaugurée qu'en 1990. On trouve également un monument commémoratif. Le 1er août 1944, au cours d'une escarmouche entre des patriotes et des Allemands, le sergent Georges Rivière, du groupe de résistance Antrain-Broualan, trouve la mort : alors qu'un véhicule allemand ouvre la voie à un convoi, il se met au milieu de la route pour stopper ce véhicule, mais il est tué sur le coup.

Chronogrammes : 1633, 1856, 1877.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 20e siècle

Toutes les croix de la commune sont élevées en granite exceptée la croix du Vau Hulin qui est en bois.

  • Toits
  • Murs
    • granite
    • bois
  • Décompte des œuvres
    • bâti INSEE 9
    • repérés 9
    • étudiés 2

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 1977; Date(s) de rédaction : 1977