Dossier non géolocalisé
Le logement des ouvriers employés dans les fermes était autrefois assuré de diverses manières. Il était fréquent que ceux-ci dorment auprès des animaux pour en assurer la surveillance mais ils pouvaient également occuper des loges. Ces constructions précaires étaient caractérisées par leur très faible dimension, laissant à peine la place d’y abriter la couche et quelques effets personnels.
Datable de la première moitié du 20e siècle, la loge de la Mayennerie est élevée en brique (autrefois enduite d’un mortier de terre en grande partie disparu) et couverte d’un toit en ardoise. La porte en est la seule ouverture. Courantes autrefois, les loges ont presque toutes été détruites et celle de la Mayennerie constitue un rare témoignage de ce type d’habitat précaire.
Photographe à l'Inventaire