En 1901, le couvent des Catherinettes est démoli et le terrain en fort dénivelé de 25 mètres permit une extension du jardin anglais, le site accidenté et rocailleux donna l'occasion de créer une petite scène "alpestre", avec une végétation abondante sur le modèle du Bois de Boulogne, très en vogue à cette époque.

Ce parcours pittoresque est aménagé par l'ingénieur horticole M. Marc et le rocailleur rennais M. Neveu qui réalisent en béton, imitant l'aspect du bois ou de la roche, des éléments tels que des rochers artificiels, des emmarchements, plusieurs ponts et une grotte, auxquels sont ajoutés cours d'eau et deux cascades. Une île artificielle est aménagée sur le parcours du ruisseau sinueux qui coule des cascades, accessible par un pont, elle est aujourd'hui discrètement dissimulée dans la végétation. En 1904, la rivière "anglaise" du projet Bühler qui serpentait au sud du jardin paysager (le cours d'eau était resté inachevé) est supprimée à l'occasion de ces nouveaux aménagements.

La chaîne de cascades qui sillonne le secteur dit "des Catherinettes" fut mise en service en 1907 dans le cadre du réaménagement du parc du Thabor par Emmanuel Leray. L'une des cascades, qui sautait le talus adossé à la grotte a aujourd'hui disparu pour ne laisser place qu'à la cascade monumentale qui se jette dans l'axe de l'escalier donnant accès à la rue de Paris.

Le point de vue depuis le pont situé au pied de la cascade principale permet d'embrasser du regard l'ensemble de ces éléments.