Dans la notice d'impact, l'architecte urbaniste J.-F. Revert justifie ainsi son parti : « La construction est située en bord de mer. A ce titre, elle n’a pas de caractère pérenne. […] La traduction architecturale sera celle du bois. Elle rejoint la tradition des hangars et cabanes construits depuis des siècles sur le littoral. Les constructions des ostréiculteurs aux Nielles en sont un exemple. L’importance du programme ne permet pas de concevoir un volume unique qui ne serait pas à l’échelle du site. Le choix a porté sur la juxtaposition de plusieurs volumes dont la référence de base est le hangar existant, mémoire du lieu. Le projet est conçu comme la juxtaposition de deux hangars en bois dont les pignons sont occupés par des appentis à la géométrie traditionnelle. Un volume vitré s’appuiera sur la face nord qui est celle de l’accueil depuis l’entrée de la plage. La ligne de faîtage est au même niveau que celle du bâtiment du club. Ces bâtiments ne sont pas des hangars de travail comme ceux des ostréiculteurs ou des chantiers navals. Ils vont accueillir des activités de jeux et de loisirs. A ce titre ils devront exprimer une plus grande gaieté que celle des cabanes peintes à l’huile de vidange. Le bois sera peint, des couleurs pourront apparaître sous forme de logos ou de lettres identifiant la construction. [...] La couverture sera en ardoises. La lumière du volume intérieur viendra de baies cintrés créées en pignon haut et de quelques châssis vitrés implantés dans les parties non visibles de la toiture (pans du milieu). »