Voisin d'un chantier naval installé dans l'anse de Quelmer depuis 1968, le cimetière de bateaux, qui a fait l'objet d'une large couverture photographique par le service de l'Inventaire, apporte un témoignage important sur l'histoire de la batellerie en Rance.
Dossier d’œuvre architecture IA35132824
| Réalisé par
- étude d'inventaire, Inventaire du patrimoine du Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude
Cimetière de bateaux, Quelmer (Saint-Malo)
Œuvre étudiée
Auteur
-
Barraud CharlotteBarraud CharlotteCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Dossier non géolocalisé
Localisation
-
Aire d'étude et canton
Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude
-
Commune
Saint-Malo
-
Lieu-dit
Quelmer
-
Dénominationssite archéologique
×
Le cimetière de bateaux de Quelmer ne préexistait pas à l'installation d'un chantier naval dans l'anse en 1968. La photographie aérienne disponible pour les années 1950 ne présente aucune accumulation de bateaux anciens et une photographie en août 1962 par Charles Barmay conservée au musée de Bretagne ne témoigne pas non plus de la présence d'un cimetière de bateaux à cette date. Dans les dernières années du 20e siècle, de nombreux abandons contribuent à l'accumulation d'épaves, dont certaines présentent un risque de pollution, alors que le site connaît également une certaine fréquentation touristique croissante. Les bordés des épaves sont alors régulièrement investis par des artistes de la région et le site suscite l'intérêt des photographes. En 2021, la Direction Départementale des Territoires et de la Mer fait évacuer quatorze bateaux, les épaves conservées ayant fait l'objet d'une concertation sur leur intérêt patrimonial.
-
Période(s)
- Principale : 3e quart 20e siècle , (incertitude)
Anse abritée à l'est de la pointe de la Passagère et proche de l'île Chevret, séparée des champs environnants par des perrés de pierre sèche. Une vingtaine d'épaves, majoritairement de bois et d'acier, se répartissent sur la plage, à l'est d'un chantier naval (1968) repris en 2015. Parmi les épaves, qui datent pour certaines du début du 20e siècle, l'association ADRAMAR (Développement de la Recherche en Archéologie Maritime) a identifié un chalutier malouin, une vedette de la Société des Vedettes Vertes (le Président Raoult, affecté sur la liaison Dinard Saint-Malo et sorti du chantier naval F.Donne en 1931), le dernier bateau mytilicole du Vivier-sur-mer (le Thyemalo) ou encore une embarcation en acier et bois utilisée par la Société des Vedettes Blanches. Le site présente donc un intérêt évident pour l'archéologie de la construction navale en Rance.
-
Statut de la propriétépropriété de l'Etat
-
Intérêt de l'œuvreà signaler
- (c) Musée de Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
Périodiques
-
Article Journal Ouest-France, lundi 5 novembre 2007, "Les épaves du cimetière ne veulent pas mourir".
Date(s) d'enquête :
2021;
Date(s) de rédaction :
2023
Dossiers de synthèse
Articulation des dossiers
Photographe à l'Inventaire