Dossier d’œuvre architecture IA35132854 | Réalisé par
  • étude d'inventaire, Inventaire du patrimoine du Parc naturel régional de la Vallée de la Rance - Côte d'Emeraude
Tennis-club de Paramé-Courtoisville, actuellement maison (Saint-Malo)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) IGN

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Saint-Malo
  • Commune Saint-Malo
  • Adresse 50 Avenue Kruger
  • Cadastre 2020 AM 768

Le tennis-club de Paramé a été créé avant 1894, à l'initiative de villégiateurs britanniques (le journal "Paramé Mondain" publie en 1894 une publicité pour le lawn-tennis où apparaissent les noms de Colnett et Mac Allister). Au début du 20e siècle, il compte 10 cours de tennis, selon les publicités publiées dans les journaux d'époque. Ces dix courts sont visibles sur une photographie aérienne de 1923. "L'hôtel du tennis" voisin est construit entre 1921 et 1923. Le tennis-club était également desservi par un arrêt de tramway. Avant 1948, le club est repris par Pierre Berthier, alors que Charles "Charley" Hémar (1920-1985), champion de Bretagne et fils de l'un des principaux architectes malouins, ou l'architecte Michel Laloy (1921-2010) comptent parmi les membres actifs du club. L'ensemble est sérieusement tronqué de la majorité de ses courts vers 1966. Le dernier court, la maison et le "club house" sont transformés en maison particulière après cette date.

  • Période(s)
    • Principale : limite 19e siècle 20e siècle

L'ancien bâtiment administratif, aujourd'hui reconverti en maison a été conservé, ainsi que le club-house en béton. L'ancien bâtiment administratif a été conçu comme un chalet recouvert d'un toit en ardoises dont les murs sont recouverts d'un bardage de planches de bois depuis le début du 21e siècle. L'ancien club-house est un édifice quadrangulaire à toit-terrasse en béton à deux niveaux, l'étage supérieur étant souligné d'un garde-corps en ciment moulé sur lequel ouvrent trois portes. Le dernier des dix terrains de tennis comptabilisés vers 1910 a subsisté jusqu'au début des années 2000, il semble recouvert de terre battue sur des photographies aériennes de la fin du 20e siècle. Le jardin ayant remplacé ce terrain conserve d'ailleurs une chaise d'arbitre ancienne.

  • Murs
    • pierre moellon enduit (incertitude)
    • brique (incertitude)
    • bois
    • béton
  • Toits
    ardoise
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Périodiques

  • Paramé Mondain, dimanche 8 juillet 1894

  • Journal Ouest-France du 10 août 1948.

Date(s) d'enquête : 2023; Date(s) de rédaction : 2023