Chargée d'études Inventaire
- inventaire topographique
- inventaire topographique
- enquête thématique régionale, Inventaire des commanderies templières et hospitalières de Bretagne
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Bretagne - Pont-Scorff
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Commune
Pont-Scorff
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Adresse
rue du Vieux pont
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Dénominationschapelle, établissement conventuel, hôpital
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Genred'hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem
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VocablesSaint-Jean
Ce dossier correspond à une transcription numérique d’éléments d’enquêtes antérieures à 2000. Tout enrichissement est le bienvenu
Etablissement conventuel fondé par l' ordre des Templiers vers 1160, composé à l' origine d' une chapelle et d' un hôpital. Après la disparition du Temple, au début du 14e siècle, l' établissement passe entre les mains des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. De l' établissement primitif, il ne subsiste rien, les ruines de la chapelle Saint-Jean datant du 16e siècle. L' hospitalerie de Saint-Jean de Jérusalem aurait été reconstruit dans le deuxième quart du 17e siècle, thèse accréditée par la photographie prise à la fin du 19e siècle, avant d' être détruit en partie en 1889 par un incendie. La chapelle Saint-Jean et la maison appartenant alors à la communauté de Malte sont vendues à Monsieur Michaud comme bien national à la Révolution. Une brasserie est édifiée à la fin du 19e siècle. Sur les fondements de l' hospitalerie est édifié, après l' incendie de la fin du 19e siècle, un édifice artisanal (devenu fromagerie). Un hangar à pigeonnier est également construit avec des pierres de remploi.. De la chapelle ne subiste que la façade est et les arcades nord de la nef.
(Denise Dufief-Moirez,1975, Judith Tanguy-Schroer, Catherine Toscer, enquête topographique,1997)
Il semblerait que l’aumône mentionnée en 1160 en faveur des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en la paroisse de Cleker, soit à l’origine de l’Hôpital de Pont-Scorff. En 1539, la chapelle Saint-Jean de Pontscorff et ses rentes dépendent de la commanderie de Quimper et Beauvoir, mais ces deux membres vont être rattachés à la commanderie de La Feuillée la décennie suivante. Dans la déclaration de 1697, en la ville de Pontscorff, il y a la chapelle de St Jean et maison en dépendant dite l’hospital. Et un jardin de jouxte, le tout s’entretenant et joignant ensemble (…) vers le nord à la rue appellée la rue de l’hospital, a du costé oriental sur la rivière dudit pontscorff. Les possessions de la chapelle s’étendent sur un petit pré proche du chemin qui conduit du haut pont scorff au bas pont scorff et un bois apellé de l’hospital. Le procès-verbal de l’arpentement de la chapelle établi en 1730 est plus précis : il y a trois autels de face dans ladite chapelle, la vitre du maître-autel comporte plusieurs écussons dont celui de l’Ordre de Malte, sur le pignon du maître-autel sont inscrites les armes du commandeur Ours-Victor Tambonneau et celles de l’Ordre de Malte. En bas de la nef il y a un jubé et un reliquaire ainsi qu’une porte qui communique avec l’hôpital, dans lequel il y a plusieurs lits pour les pauvres. Au bout de l’hôpital il y a une maison mitoyenne mais qui ne communique pas avec l’hôpital (cf. Plan de la chapelle, AD22 H582). L’hôpital de Pont-Scorff est vendu en tant que bien national entre 1794 et 1795 ainsi que les terres qui en dépendent. Lors de sa visite dans les années 1880, l’abbé Le Mené ajoute que la chapelle comporte une nef à deux collatéraux et trois travées et qu’autrefois on y voyait un grand portail septentrional avec un porche. Guillotin de Corson qui la visita une décennie plus tard décrit la présence de sculptures d’animaux et de personnages couchés tenant des écus, sur les sablières de la nef.
(Stéven Lemaître, enquête thématique régionale, 2017)
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Période(s)
- Principale : 16e siècle
- Secondaire : 12e siècle , (incertitude)
- Secondaire : 17e siècle
Logis sur rue (hospitalerie) détruit construit en moellon équarri de granite, à un étage carré sur sous-sol, à toit à pignon découvert. Chapelle en ruines construite en moellon régulier à trois vaiseaux, à toit à pignon découvert à l'est. Edifice détruit établi dans le prolongement sud de la chapelle à étage carré, enduit, à élévation à cinq travées, à toit à longs pans en ardoise. Edifice artisanal en moellon en rez-de-chaussée sur sous-sol et hangar couverts d'un toit à longs pans et pignon couvert..
(Denise Dufief-Moirez, Judith Tanguy-Schroer, Catherine Toscer, enquête topographique, 1975,1997)
L’hôpital a été reconstruit au début du XXe siècle et sa maison attenante a totalement disparu. De la chapelle, il reste le chevet et le mur qui sépare la nef du collatéral sud rythmé par trois arcades en berceau à deux voussures, de largeurs et hauteurs inégales. Les voussures pénétrant directement les piles indiquent une construction de la fin du XVIe. Ce qui est confirmé par le style des baies du chœur et du pignon du bas-côté sud, elle aussi à deux voussures en plein-cintre.
(Stéven Lemaître, enquête thématique régionale, 2016)
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Murs
- pierre moellon
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Plansplan allongé
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Étages2 vaisseaux
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Bretagne
- (c) Stéven Lemaître
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- (c) Stéven Lemaître
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- (c) Inventaire général, ADAGP
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- (c) Stéven Lemaître
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- (c) Inventaire général, ADAGP
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Documents d'archives
Bibliographie
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GUILLOTIN DE CORSON, Amédée. Les Templiers et les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, dits Chevaliers de Malte en Bretagne, Nantes, 1902.
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LE MENÉ, Jean-Marie. Histoire archéologique, féodale et religieuse des paroisses du diocèse de Vannes. Vannes, 1891-1894. Reéd. Coop Breizh, 1994.
Chargée d'études à l'Inventaire
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