Chargée d'études à l'Inventaire
- inventaire topographique, Melrand
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Baud - Baud
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Commune
Melrand
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Lieu-dit
le Guelhouit
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Cadastre
1976
YL
6
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Dénominationschapelle
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VocablesNotre-Dame-de-Toute-Aide, Saint-Isidore
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Parties constituantes non étudiéesoratoire, fontaine de dévotion
Extrait de : Vallée du Blavet. Le canton de Baud. Bretagne. Images du Patrimoine. Rennes, 2003.
Melrand. Chapelle Notre-Dame du Guelhouit
Le vallon de la Sarre abrite au pied d´une colline la chapelle du Guelhouit et son reposoir, connu sous le nom de «scala». On y honore à la fois Notre-Dame et saint Isidore dont le patronage semble avoir prédominé. Saint patron des laboureurs originaire de Madrid, il est très vite adopté par les Bretons après sa canonisation au début du XVIIe siècle. La chapelle fut édifiée en 1683, à l´emplacement d´un ancien sanctuaire, grâce à l´octroi d´indulgences accordé par le pape Clément XIV à la confrérie de saint Isidore. La fréquentation du pardon est telle qu´en 1885, l´abbé Constant Daniel fait construire comme à Quelven, un sanctuaire de plein air, la chapelle étant devenue insuffisante pour l´affluence des pèlerins. L´architecte parisien Douillard, chargé du projet, aménage la pente de la colline en plusieurs terrasses desservies par des degrés et dominées par un reposoir encadré de deux fontaines de dévotion. Le plan allongé polygonal, couvert d´un toit à croupe brisée, confère à la chapelle une impression d´écrin, accentuée par les arbres environnants. La sacristie à étage construite en alignement à l´est est une adjonction du 2e quart du XVIIIe siècle.
Le Pardon du Guelhouit
Les pardons de saint Isidore et de la Vierge donnaient lieu à des processions et des fêtes qui duraient toute la journée. La grand-messe et les Vêpres étaient célébrées en plein air devant la « Scala », les femmes se tenaient d´un côté, les hommes de l´autre, face à l´autel.
Le vallon de la Sarre abrite, au pied d'une colline, la chapelle du Guelhouit et son reposoir connu sous le nom de "scala-santa". On y honore à la fois Notre-Dame et saint Isidore dont le patronage semble avoir prédominé. La chapelle est édifiée du temps de l'abbé Julien Marouil en 1683 (date portée sur la façade ouest), à l'emplacement d'un ancien sanctuaire dédié à Notre-Dame du Guelhouit (Notre-Dame de l'Ermitage des Bois). Le culte de saint Isidore se répand très rapidement dans les campagnes bretonnes au 17e siècle. Le sanctuaire du Guelhouit est le siège d'une confrérie à son nom qui bénéficia en 1671 d' indulgences accordées par le pape Clément XIV. La popularité du saint et le bénéfice d'indulgences expliquent la construction, en 1683, d'un sanctuaire plus vaste qu'à l'origine. Une sacristie est rajoutée à l'est, en prolongement du chevet, dans le 2e quart du 18e siècle. L'amorce de porche, visible au sud, signale l'emplacement initial prévue pour la sacristie. La fréquentation des pardons célébrés en l'honneur de Marie et de saint Isidore est très importante au 19e siècle. La chapelle étant devenue insuffisante pour l'affluence des pélerins, l'abbé Constant Daniel fait construire, en 1885, un sanctuaire de plein air dit scala-santa. L'architecte parisien Lucien Douillard, chargé du projet, aménage la pente de la colline en plusieurs terrasses desservies par des degrés et dominées par un oratoire encadré de deux fontaines de dévotion dédiées l'une à la Vierge l'autre à saint Isidore.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 17e siècle
- Principale : 2e quart 18e siècle
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1683, porte la date
- 1885, daté par travaux historiques
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Auteur(s)
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Auteur :
Douillard Lucienarchitecte attribution par travaux historiquesDouillard LucienCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- Personnalité : commanditaire attribution par travaux historiques
- Personnalité : commanditaire attribution par travaux historiques
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Auteur :
La chapelle est construite en pierre de taille de granite. Elle adopte un plan allongé polygonal, couvert d'un toit à croupe brisée. La nef unique est couverte d'une voûte en berceau et à pans coupés aux extrémités, lambrissée et peinte. Un campanile de charpente, à double étage, domine le centre de la toiture. La sacristie à étage, de plan rectangulaire, prolonge le chevet à l'est. Elle est couverte d'un toit à croupe simple. Son rôle est également de stabiliser la chapelle établie sur un terrain en pente. L'oratoire, dit scala-santa, est aménagé dans la pente de la colline, au sud-ouest de la chapelle. La construction est réalisée en moellons et pierres de taille de granite. Des murs de soutènement forment deux étages de terrasses desservies latéralement par de larges escaliers de pierre. Dans chaque extrémité du mur de la seconde terrasse, une fontaine a été aménagée en pierre de taille. Sur la terrasse supérieure s'élève l'oratoire en pierre de taille desservi par des escaliers latéraux, rampe-sur-rampe à deux volées droites. L'oratoire, de plan carré, est couvert d'un toit en pavillon. Son ouverture est cantonnée de deux piliers carrés.
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Murs
- granite
- pierre de taille
- moellon
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Toitsardoise
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Plansplan allongé
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Étages1 vaisseau, 1 étage carré
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Couvrements
- lambris de couvrement
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Couvertures
- toit à longs pans
- toit en pavillon
- croupe
- croupe polygonale
- croupe brisée
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Escaliers
- escalier de distribution extérieur : escalier en équerre en maçonnerie
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Typologiessacristie à étage
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Techniques
- sculpture
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Représentations
- Vierge
- Christ
- volute
- balustre
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Précision représentations
A l'intérieur de l'oratoire se trouve un autel de pierre et deux statues de la Vierge et du Christ présentées sur des consoles. Les piliers des rampes de l'escalier sont de section carrée, moulurés dans leur partie supérieure et soulignés, sur la face antérieure, d'un motif en volute.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Protectionsclassé MH, 2003/09/01
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Référence MH
La chapelle est placée dans un site très préservé. Sa construction est homogène et son plan à double abside constitue une originalité. Hormis la construction légère accolée au mur nord de la sacristie, Notre-Dame du Guelhouit n'a subi aucune altération depuis sa construction au 17e siècle. Elle compose un ensemble cultuel avec l'oratoire et les deux fontaines ainsi qu'avec le calvaire de saint Isidore situé sur le chemin de la procession, au village de Talroc'h. Un autre oratoire se trouve sur le parvis de Notre-Dame de Quelven, sur la commune de Guern.
- (c) Inventaire général, ADAGP
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- (c) Inventaire général, ADAGP
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Documents d'archives
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A.D. Morbihan. Série Fi .
p. -
A. D. Morbihan. Série IB, Bulletins paroissiaux, IB 539/1 1983.
p. -
Archives paroissiales (non consultées).
Plan aquarellé de la scala-santa
Bibliographie
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DU HALGOUET, Hervé Considérations archéologiques sur les édifices religieux du diocèse de Vannes. Vannes, 1951.
p. -
DANIGO, Joseph. Eglises et chapelles du pays de Baud. Lorient, imprimerie Presse du Morbihan, 1974.
p. 60 -
DUHEM, Gustave. Les églises de France, Morbihan. Paris, 1932.
p. 103 -
Vallée du Blavet. Le canton de Baud. Bretagne. Images du Patrimoine. Rennes, 2003.
p. 40-41
Chargée d'études Inventaire
Chargée d'études à l'Inventaire
Fait partie de
Calvaire, Talroc'h (Melrand)
Lieu-dit : Talroc'h
Statue de procession : Vierge à l'Enfant (N°2) ; dais de procession
Lieu-dit : le Guelhouit
Statue : Vierge à l'Enfant
Lieu-dit : le Guelhouit
Tableaux (24) : Miracles de saint Isidore (Les)
Lieu-dit : le Guelhouit
Ensemble du maître-autel (retable, tabernacle)
Lieu-dit : le Guelhouit
Chargée d'études Inventaire