Dossier collectif IA56000855 | Réalisé par ;
  • inventaire topographique, Melrand
Les maisons et les fermes sélectionnées sur la commune de Melrand
  • Dénominations
    maison, ferme
  • Aires d'études
    Baud
  • Adresse
    • Commune : Melrand
      Cadastre : 1976

OBSERVATIONS

Introduction

Les maisons et les fermes même dénaturées ont été prises en compte dans le repérage. La sélection concerne des édifices représentatifs d´un type de structure, sans remaniements intempestifs. Les sélections sont regroupées dans le dossier collectif maisons/fermes sélectionnées. Elles sont signalées comme telles dans les dossiers, dans le champ phase. Au total, le repérage porte sur 411 repérés maisons ou fermes parmi lesquelles 56 ont été sélectionnées pour étude.

Le terminus chronologique de l´enquête a été établi au deuxième quart du XXe siècle, période au-delà de laquelle le type traditionnel de construction rurale disparaît.

L´architecture de la commune de Melrand a conservé de beaux exemples d´architecture rurale malgré les rénovations intempestives liées, entre autre, au remembrement des années 1960. Le patrimoine de cette commune est le plus riche du canton tant sur le plan de l´habitat que sur celui de l´architecture religieuse. Les manoirs et les châteaux sont en revanche très peu représentés. Le paysage a été relativement épargné par les dégradations de la deuxième moitié du XXe siècle.

I. CARACTERES HISTORIQUES

Sur l´ensemble des repérages, 222 dates ont été relevées qui se répartissent comme suit :

- au XVIe siècle, sur les 11 repérages, il n´existe aucune date (soit 0%)

- au XVIIe siècle, sur les 84 repérages, 33 dates ont été relevées (soit 39%)

- au XVIIIe siècle, sur les 33 repérages, 24 dates ont été relevées (soit 76%)

- au XIXe siècle, sur les 201 repérages, 120 dates ont été relevées (soit 60%)

- au XXe siècle, sur les 159 repérages, 44 dates ont été relevées (soit 28%).

La répartition des dates entre le XVIIe et le XXe siècle reflète approximativement la réalité du patrimoine architectural avec cependant un nivellement des différences entre les dates relevées et les repérages pour la période du XVIIIe siècle. Dans le tableau, la somme des repérages est supérieure à celle annoncée ci-dessus car deux périodes de constructions sont parfois prises en compte dans un même repérage.

Il subsiste quelques maisons et fermes de la seconde moitié du XVIe siècle mais aucune d´entres elles ne portent de date. Les spécimens les mieux conservés se trouvent à Saint-Rivalain et à Kermarquer mais des vestiges intéressants sont à signaler également au village de Goëjan ainsi qu´à kergair, Helleguy, Kernizan et Tréblavet. Ces quelques témoins architecturaux marquent les véritables débuts de l´architecture rurale à Melrand.

C´est au XVIIe siècle que l´habitat paysan se développe rapidement : les dates encore peu nombreuses dans la première moitié du siècle, se multiplient au cours du troisième quart. Elles reflètent la soudaine expansion de l´architecture rurale à cette époque. Il existe plusieurs exemples remarquablement conservés des années 1650-1660 aux villages de Kerivalain, Kerhoh, Kermarquer, Tréblavet, Kertanguy, pour ne citer qu´eux.

Le nombre de dates relevées pour le XVIIIe siècle n´illustre pas la baisse des constructions enregistrée pour cette période. Ce décalage révèle une forte tendance à inscrire les dates au XVIIIe siècle puisque 76% des repérés sont datés à cette époque contre seulement 39% au XVIIe siècle et 60% au XIXe siècle. Ce phénomène s´observe couramment en Bretagne.

Le XIXe siècle est la période la plus prolifique sur le plan du bâti, il est en revanche un peu moins « datant » que le XVIIIe siècle. Les maisons et les fermes de cette époque sont majoritaires dans la campagne mais également dans les villages dont le développement s´est fait tardivement à partir d´un noyau de quelques maisons plus anciennes, à proximité d´une chapelle ou de part et d´autre d´une voie de communication.

Bien antérieur à la révolution agricole du milieu du XIXe siècle, l´enrichissement d´une partie de la paysannerie génère une nette hausse du nombre des constructions par rapport au siècle précédent. La commune se singularise par la qualité de l´habitat durant cette période. La ferme de Kerhoh, construite en 1828, est une parfaite expression de ce triomphe de la société rurale. L´édification des nombreuses croix et calvaires sur la commune, liée à des commandes privées, durant la première moitié du 19e siècle, est une autre manifestation de cet enrichissement.

L´ouverture de la route départementale reliant depuis 1836 Baud à Guéméné par Melrand est un facteur de mutation en facilitant l´échange des marchandises. Elle est une cause du développement de la construction dans le bourg de Melrand, dès le seconde moitié du 19e siècle, mais également le long des routes nouvellement tracées. La révolution agricole est un second facteur de mutation du monde rural, à partir du milieu du XIXe siècle, qui favorise également la construction, la reconstruction ou le remaniement des fermes.

Si le bâti est nettement moins daté dans la première moitié du XXe siècle, il représente, cependant, une part importante du repérage. Il concerne essentiellement des maisons, souvent modestes, la construction des fermes étant déjà ralentie. Dans le seul bourg de Melrand, 53 habitations de cette période ont été repérées pour 39 habitations du XIXe siècle, 2 du XVIIIe siècle, 3 du XVIIe siècle et une du XVIe siècle. Les zônes de landes, jusqu´alors inhabitées, sont traversées par de nouvelles routes bordées de modestes constructions. Ces dernières abritent, le plus souvent, des artisans, des journaliers, des débitants de boissons.

L´histoire de l´architecture rurale de la commune se résume par : son apparition relativement précoce et soudaine ; sa très forte tendance à inscrire les dates ; enfin, la qualité de sa mise en oeuvre, notamment pour les périodes concernant la seconde moitié du XVIIe siècle et la première moitié du XIXe siècle. Les conditions économiques florissantes et le régime de la propriété agricole expliquent pour partie la qualité, l'ancienneté et la conservation de cet habitat.

Eléments de datation

Lorsque les dates portées font défaut, la datation se fonde sur les éléments du décor. La modénature des baies, des cheminées et des corniches en sont les principaux supports.

L´architecture rurale de la commune de Melrand débute dans la seconde moitié du XVIe siècle, époque à laquelle le décor est encore riche. Les ouvertures sont ornées de large chanfrein mais aussi de cavet, tore et listel. Les portes sont en anse de panier ou à linteau droit, parfois sur coussinets (cf. Saint-Rivalain, photo 1). Elles sont ornées de grasses accolades (cf. Tréblavet, Goëjan, photo 2) que l´on retrouve sur les linteaux des fenêtres. Ces dernières possèdent parfois traverse et meneau, leurs appuis peuvent être saillants et moulurés.

Au XVIIe siècle, le décor s´appauvrit déjà mais la modénature des baies ne disparaît pas pour autant avant 1650 environ. C´est à cette époque que les bâtisseurs les plus soucieux de modernité optent pour des ouvertures à arêtes vives et non plus chanfreinées. L´exemple de Kerivalain, daté 1653 (photo 3), illustre bien ce changement dans les formes. Les portes sont en plein cintre jusqu´au milieu du XVIIIe siècle, mais certains exemples l´utilisent jusqu´en 1776, voir un peu plus tard encore (cf. Coulogot, Rongoëdo, photo 4). Les pierres utilisées pour l´arc cintré sont très larges au XVIIe siècle et ont tendance à s´amenuiser et à se régulariser au fur et à mesure que l´on avance dans le temps.

Le plein cintre est relayé à partir du quatrième quart du XVIIIe siècle par l´arc segmentaire qui prévaudra jusqu´au milieu du XIXe siècle (cf.Cabossen, photo 5). Les fenêtres de taille encore modestes à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle (cf. Helleguy, Kerjolis) vont en s´agrandissant (cf. Kerhoh, Kerperh, Cabossen).

II. CARACTERES ARCHITECTURAUX

1. Situation et composition d´ensemble

Les limites de la commune de Melrand sont circonscrites par les rivières du Blavet et du Brandifrout. La Sarre traverse la commune d´ouest en est et se jette dans le Blavet au sud (photo 6). L'Houée est située à l'est de la commune. Une série de moulins hydrauliques, de pêcheries et de ponts jalonnaient ces cours d´eau ainsi qu´une usine à papier au lieu dit « Saint-Rivallain gare ». Les collines peu élevées qui composent le paysage engendrent des vallons arrosés par les nombreux cours d'eau de Melrand. La plupart des villages sont nichés sur les coteaux, à l'abri des inondations fréquentes lors des hivers pluvieux.

L´habitat est du type « dispersé en écart », ceux-ci sont plus ou moins importants, allant de deux à vingt feux. Nombreux sont les hameaux composés de deux à trois fermes. D´autres, plus développés, s´implantent sur des croisements de voies fréquentés (cf. Kercloarec, Coléhan, Kervalan). Les groupements autour d´une chapelle préfigurent parfois une organisation proche de celle des bourgs avec le sanctuaire au centre (cf. Locmaria, Saint-Rivalain, Saint-Fiacre). On trouve également des écarts disposés en alignement de plusieurs logis contemporains (cf. Kertanguy Le Roux) ou d´époques différentes (cf. Kernizan photo 7), qui partagent une cour commune avec grange, puits et four collectifs. Dans les zones de landes, les routes nouvellement tracées, dans la seconde moitié du XIXe siècle, sont, par endroits, bordées de maisons d´artisans ou de journaliers. Les fermes isolées restent marginales.

La répartition de l´habitat est dense : les écarts sont en moyenne à moins d´un kilomètre les uns des autres. Les espaces moins habités ou vides d´habitations sont constitués par les anciennes landes (cf. Lann Goëjan, Lann Guénnolé) et par les hauteurs boisées situées au nord-ouest et au sud-est de la chapelle du Guelhouit (Kel er hoed) qui signifie Notre-Dame de l´Ermitage des Bois. D´une manière générale, la partie sud et ouest de la commune, à l´exception de la zône boisée mentionnée ci-dessus, est plus peuplée que la partie est. Ce phénomène est lié à la présence des anciennes landes, peu propices à l´implantation humaine.

L´orientation des maisons obéit à un critère dominant : l´ensoleillement. La majorité des habitations est orientée au sud, sud-est ou est afin d´offrir un maximum d´ensoleillement dans un pays humide et venteux. Si dans quelques écarts la chaussée d´une voie peut commander l´implantation d´une maison, ce cas de figure est loin d´être dominant. Dans la plupart des situations, les maisons tournent le dos à la route si l´orientation s´avère meilleure ainsi. Pour cette raison, l´implantation des habitations, au sein des écarts, semble anarchique.

Le type dominant dans l´habitat rural, entre le XVIIe et le début du XIXe siècle, est celui du logis à fonctions multiples regroupant sous le même toit les fonctions d´habitation et d´exploitation. Ce caractère architectural implique l´absence de cour architecturée par des dépendances agricoles. Les exemples de cours closes sont rares. Les fermes de Kerhoh, du Guérizec et de Kermarquer sont, à ce titre, des exceptions.

Lorsque logis et dépendances agricoles s´individualisent, les fermes adoptent le plus souvent un plan en longueur dans lequel toutes les parties sont intégrées en alignement. La grande majorité des fermes est donc à cour ouverte. La cour peut devenir demi-fermée par l´adjonction, en face ou perpendiculaire à l´alignement du logis, de grange ou étable. Cependant, quelques rares fermes ont conservé un mur de clôture entre la cour et l'aire à battre, l'accès à cette dernière étant proscrit aux animaux (cf. Saint-Rivalain, Le Bot, Kerduic).

Les parties constituantes se résument pour l´essentiel aux puits, granges, remises et fours à pain. La plupart d´entre eux datent des XVIIIe et XIXe siècles. Les puits restent nombreux malgré leur démantèlement, situés dans la cour, à proximité immédiate du logis. Leur superstructure, à linteau sur piédroits, est caractéristique de l´ouest du Morbihan. La plupart font l´objet d´une ornementation soignée : moulures, décor géométrique, décor à caractère religieux, têtes sculptées en haut-relief, linteaux à boules (photo 8). Un spécimen unique de puits monumental à voûte maçonnée est conservé dans la ferme de Kerhoh (photo 9). Son décor d´ange, d´ostensoir et de pot à feu est d´inspiration savante et religieuse.

Les fours à pain sont semi-circulaires, voûtés en grand appareil de granite et couvert d´une simple couche de terre (photo 10). Les proportions sont variables suivant leur usage. Ainsi, un four commun à l´ensemble d´un village est plus massif qu´un four réservé à l´usage d´une seule ferme.

Les granges sont les seules dépendances clairement individualisées dans les fermes. Répandues dès le début du XVIIe siècle (cf. Coléhan 1604, photo 11), elles sont particulièrement nombreuses à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, témoins d´une période économiquement florissante liée à l´exploitation des jachères et à l´abandon progressif de l´assolement triennal. La nécessité d´engranger de nombreuses récoltes a engendré, à cette époque, leur construction. La porte charretière en plein cintre est une des caractéristiques de ces granges qui servent également de remise à charrettes et d´abri pour le pressoir à cidre. Souvent, un jour de pignon surmonte la porte charretière. La grande qualité de la mise en oeuvre montre que dans ces bâtiments utilitaires, la fonction matérielle est liée à une forte charge symbolique (cf. Kermarquer, photo 12). Les dimensions sont variables d´un spécimen à l´autre ; certaines granges sont très grandes comme celle de Kerstable (photo 13). Au milieu du XIXe siècle, des exemples possèdent deux élévations ; une en pignon conforme au modèle habituel, l´autre en façade calquée sur celle d´un logis (cf. Kernizan, Kertanguy Le Roux, photo 14). On observe également une variante à double porte en façade dans les villages de Saint-Rivalain, Le Grand Quello, Kermarquer et Kergarff (photo 15).

Il subsiste de rares celliers à cidre domestique comme celui de Bot-Clevet et de Kerstable (photo 16). La précarité de ces constructions explique leur disparition. Une charpente en branchage, renforcée par deux pannes latérales, repose sur des murs de faible hauteur en gros moellons. L´ensemble est recouvert de chaume pour une isolation thermique efficace. On trouve également quelques "maisons à pressoir" destinées à abriter les pressoirs et les fûts à cidre.

2. Matériau et mise en oeuvre

Le granite et la pierre de taille

A la différence d´autres communes du canton de Baud, comme Pluméliau et Guénin, où des matériaux divers sont employés pour la construction des maisons, Melrand se singularise par l´emploi exclusif du granite. La carte géologique indique en effet dans cette commune, la nette prédominance de gisements de granulite. Ces derniers ont généré des constructions de grande qualité, en pierre de taille. Cette mise en oeuvre n´est pas réservée aux périodes très anciennes et aux grands logis : au XIXe siècle, des maisons modestes utilisent encore la pierre de taille. Les tailleurs de pierre locaux possèdent un sens aigu des proportions, perceptibles dans les volumes et les ouvertures et dans leur goût pour le motif sculpté.

3. Structure et typologie

Les structures des logis vont du plan rudimentaire, à pièce unique, au plus complexe. La typologie des maisons du XVIe à la première moitié du XXe siècle offre une grande diversité sur un territoire limité. Dans les fermes, la présence quasi systématique, d´une étable, même petite, témoigne d´une tradition ancienne d´élevage essentiellement bovin. Le rapport de l´intendant des Gallois de la Tour en 1733 mentionne que le territoire de Melrand y semble particulièrement adapté en raison de ses nombreux cours d´eau.

Les logis à fonctions multiples

Les logis à fonctions multiples se caractérisent par l´intégration dans un même volume des fonctions d´habitation et d´exploitation. Cette catégorie d´habitat majoritaire aux XVIIe et XVIIIe siècles perdure jusqu´à la fin du XIXe siècle. Le type le plus simple dit logis-étable connaît des extensions en longueur et en hauteur qui génère d´autres types : le logis à fonctions multiples juxtaposées ; le logis à fonctions multiples superposées.

Type I : Le logis-étable (17 sélections/61 repérages)

Le logis-étable associe salle et étable surmontés d´un grenier sous le même toit. L´accès peut se faire par une porte unique en façade, centrée ou légèrement décalée côté étable. Homme et animaux empruntent alors la même entrée. La forme la plus simple présente un plan ouvert sans séparation comme à Kerivalain (photo 17) ou Kerstable mais dans la plupart des cas une cloison en bois est rajoutée ou prévue initialement pour des questions d´hygiène (cf. Kerboulch, photo 18). La partition entre l´étable et le logis peut également être maçonnée et contemporaine de l´édifice, c´est le cas à Kerberh daté 1668 (photo 19). Une ouverture est toujours ménagée dans le mur de refend ou la cloison afin de maintenir la communication intérieure entre la salle et l´étable.

L´apparition d´accès séparés au logement et à l´étable constitue une variante, cette solution différenciant ainsi clairement les fonctions agricoles et résidentielles (cf. Kerjolis, photo 20). La partition intérieure entre les deux unités est alors systématique (cf. Kergair, photo 21).

Entre la forme élémentaire à porte unique, plan ouvert et celle à deux portes, plan à partition, il existe de nombreuses combinaisons. Le plan peut-être massé ou le plus souvent allongé. L´étable peut occuper la plus grande partie du rez-de-chaussée ou se cantonner à un espace réduit. Surtout, le grenier peut connaître un développement en hauteur considérable qui change la physionomie de l´édifice (6 repérés). La présence d´une cheminée permet de distinguer l´étable du logis, la partie chauffée étant réservée aux hommes. A l´extérieur, seule la fenêtre plus réduite et l´absence de souche de cheminée permettent de localiser l´étable par rapport au logis.

Type II : Le logis à fonctions multiples juxtaposées (3 sélections/17 repérages)

Il représente une évolution en longueur du logis-étable : le rez-de-chaussée compte, en plus de l´étable, deux pièces d´habitation ou une pièce et un cellier. Un mur de refend sépare la partie logement de l´étable.

L´ensemble des parties constitutives ne sont pas toujours contemporaines. Les plus anciens exemples repérés à Melrand datent de la seconde moitié du XVIIe siècle. Les logis à fonctions multiples juxtaposées désignent également les fermes qui associent sous le même toit un logis et une grange (cf. ferme, 12 place du marché, photo 22). A Lapaul et à Spernen, des fermes tardives regroupent sous le même toit une salle, une grange et une étable.

Comme pour les logis-étable, l´ensemble peut être surmonté d´un haut comble à surcroît (cf. Le Rouézo, Saint-Fiacre, photo 23).

Type III  : Le logis à fonctions multiples superposées (4 sélections/4 repérages)

Le type dit à fonctions multiples superposées est un développement en hauteur du type I. Il s´accroît d´un second niveau : étage carré à usage de grenier et de chambre. Seuls quatre spécimens ont été repérés. Le type semble trouver sa limite au sud du canton de Baud. Selon les cas, la disposition des volumes superpose ou entrecroise les fonctions d´habitation et d´exploitation. A Kerivalain (photo 3) et à Kertanguy, une chambre haute est située au-dessus de l´étable et un fenil au-dessus de la salle commune. Ailleurs, la disposition superpose la chambre haute à la salle commune, le grenier à l´étable (cf. Talroc´h). Cette répartition verticale en deux zones tend à différencier clairement les locaux d´habitation des locaux d´exploitation. Ce type caractérise l´habitat des notables ruraux. Il apparaît à Melrand dès le XVIIe siècle et se poursuit jusqu´aux années 1830 comme en témoigne la ferme située rue du Bot, dans le bourg de Melrand, datée 1832 (photo 24).

Type IV : Le logis sur dépendance (2 sélections/7 repérages)

La ferme ne compte de foyer qu´à l´étage, accessible par un escalier extérieur. Le cellier ou l´étable occupe le rez-de-chaussée, sans communication interne avec la salle de l´étage. Le logis domine ainsi les autres parties agricoles de l´exploitation, souvent rejetées dans des bâtiments en alignement. Ce type caractérise les constructions les plus anciennes de la commune (cf. Goëjan, Kermarquer, Norglay, photo 25).

Les logis à seul usage d´habitation

Logis et parties agricoles s´individualisent les uns par rapport aux autres. Eventuellement les parties agricoles sont absentes. Cette organisation de l´espace entraîne la séparation des fonctions d´habitation et d´exploitation qui ne sont plus réunies sous le même toit.

Type I : Logis à pièce unique (8 sélections/74 repérages)

Le logis est minimal, à pièce unique, surmonté d´un grenier à petit surcroît. Le type apparaît dès le XVIIe siècle (cf. Kerivalain, photo 26) et se multiplie au XIXe siècle. Il concerne l´habitat des plus modestes (journaliers, artisans), parfois un logis secondaire destiné aux parents. Habitat de landes, construit isolement (cf. Petit Kermarquer) ou le long de route nouvellement tracées (cf. Lann Forno, Lann Melad), on le trouve également sur des délaissés communaux à l´entrée des villages (cf. Locsamzun, photo 27) ou en alignement d´autres unités d´habitations modestes.

Le plan, le plus souvent massé, est à quelques exceptions près de plan allongé.

Il existe une variante à haut comble à surcroît peu fréquente (3 repérés).

Type II : Logis à une pièce par étage (7 sélections/23 repérages)

Ce type se caractérise par la superposition de deux pièces d´habitation au sein d´un plan massé. La salle du rez-de-chaussée est surmontée d´une chambre généralement à feu. L´absence d´une cheminée à l´étage n´exclut cependant pas un usage de chambre (cf. Kermer, photo 28). On y accède par un escalier extérieur, plus rarement par un escalier en demi hors-oeuvre. Un tel emplacement de l´escalier n´empiète pas sur l´espace habitable. A partir du XIXe siècle, cependant, l´escalier est dans oeuvre et la façade est ordonnancée comme à Kermarquer daté 1819.

Ce type d´habitat caractérise, pour les périodes anciennes, des constructions de qualité destinées aux notables ruraux. Pour quatre exemples, linteaux de fenêtre ou souches de cheminées sculptés d´un calice signalent une maison de prêtre dont c´est la typologie dominante.

Les exemples repérés sur la commune de Melrand sont la plupart du temps combinés avec une unité d´exploitation qui peut être contemporaine (cf. Rongoëdo, Le Cosquer, Kerven). ou plus ancienne (cf. Kerperh, Le Guérizec, photo 29). Ce dernier cas de figure montre le statut évolutif d´une ferme dans laquelle on rajoute, après quelques décennies, voir un ou deux siècles plus tard, un nouveau logis, l´ancien étant alors déclassé pour servir de dépendance.

Type III : Le logis à deux pièces symétriques (4 sélections/74 repérages)

Il se caractérise par un rez-de-chaussée de plan allongé avec porte centrale flanquée de deux fenêtres symétriques (photo 30). A l´intérieur, un couloir délimité par deux cloisons de bois, dans l´axe de la porte d´entrée, dessert deux pièces à usage de salle et de cellier, voir de chambre. Parfois, une simple cloison de bois sépare les deux pièces du rez-de-chaussée. Le comble est percé d´une ou deux lucarnes passantes. Les spécimens les plus anciens repérés sur la commune de Melrand ne datent que de la première moitié du XIXe siècle. A la fin du XIXe et au début du XXe siècle, le type devient récurrent, notamment dans le bourg et le long des routes nouvellement tracées.

Le type évolue en hauteur quand le comble à surcroît atteint quasiment l´ampleur d´un étage carré. Ses ouvertures s´alignent sur celles du rez-de-chaussée et composent une élévation ordonnancée à trois travées. Leur rôle autant ornemental qu´utilitaire répond à un souci de symétrie et de régularité à l´imitation de l´habitat urbain. Les quelques spécimens rencontrés datent du XIXe siècle (cf. Kerhoh, Kerdrain, Kermandio, photo 31).

Type IV : Le logis à étage de plan allongé antérieur au XIXe siècle (3 sélections/4 repérages)

Logis de notables ruraux, le plan, proche de celui des petits manoirs, présente une à deux pièces en rez-de-chaussée avec entrée unique en façade. L´étage carré comprend également une à deux pièces à feu. Une tour d´escalier postérieure en hors oeuvre ou en demi hors-oeuvre renforce l´aspect imposant du logis (cf. Kermarquer, maison place du marché, photo 32). Ce type d´habitat demeure marginal dans la commune, il se situe à la fin du XVIe siècle et au début du XVIIIe siècle.

Type V : Le logis de type ternaire (4 sélections/91 repérages)

Le logis de type ternaire désigne un édifice à étage carré, à trois travées et entrée dans l´axe. Cette symétrie de façade se répercute dans le plan et correspond à une nouvelle distribution de l´espace habitable. Deux pièces sont situées de part et d´autre du couloir central. On accède aux chambres de l´étage par un escalier situé dans le fond ou au milieu du couloir d´entrée.

A Melrand, le type ternaire est établi à la fin du XVIIIe siècle (cf. Quénélévec 1783) mais le prototype se met en place dès la seconde moitié du XVIIe siècle comme en témoignent les maisons de Tréblavet (photo 33) et de Kermarquer. Les trois travées sont encore incomplètes et irrégulières, la structure intérieure n´est pas moderne mais la répartition des baies en façade annonce le type ternaire. Celui-ci ne se multiplie qu´à partir du milieu du XIXe siècle, jusque dans les années 1930. Le développement tardif du bourg a créé une grande homogénéité dans les façades en privilégiant cette architecture normalisée et symétrique.

On trouve quelques variantes de ce type, à quatre travées et porte charretière (cf. rue Saint- Laurent, photo 34).

Type VI : Les logis jumelés (3 sélections/33 repérages)

Les logis jumelés bien que contigus sont autonomes, occupés par des familles distinctes. Ils sont le plus souvent symétriques par rapport à un axe central correspondant à la séparation des deux logis. La symétrie est alors réalisée en plan et en élévation. Un mur de refend ou une simple cloison de bois sépare les deux habitations et divise le comble à surcroît.

Cet habitat tardif et modeste (fin XIXe et début XXe siècles) est courant le long des routes et dans les gros écarts. L´exemple le plus ancien repéré sur la commune se trouve à Cabossen (1854-1855, photo 35). Deux spécimens du XVIIe siècle ont cependant été identifiés comme logis jumelés mais l´usage mixte salle-dépendance au rez-de-chaussée n´est pas à exclure. Un décalage est en effet fort possible entre l´apparence donnée par la façade et la réalité structurelle de l´intérieur. Cette interprétation est peut être valable pour des exemples plus tardifs.

Quelques logis jumelés possèdent un haut comble à surcroît ou un étage carré (cf. Le Fos, maison place du marché [photo 5] et Maneguen [photo 36]). Ils forment, de ce fait, une variante du type établi ci-dessus.

Les ensembles concertés (3 sélections/8 repérages)

Dans la majorité des fermes, les bâtiments sont construits au fur et à mesure des besoins, de manière spontanée. Avec la révolution agricole, à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, certaines fermes sont réalisées selon un schéma préétabli. Les bâtiments de ces ensembles sont le plus souvent disposés en alignement ou parallèlement. Ils forment des compositions concertées qui se caractérisent par leur homogénéité architecturale. Cette rationalisation de l´espace répond à un soucis de confort, d´hygiène et d´efficacité. La divulgation des concepts modernistes des ingénieurs et des agronomes est à l´origine de ces nouveaux programmes qui restent cependant très modestes à Melrand (cf. La Métairie, Cosquer-Fannic, Le Grand Quello, Toulmelin, photos 37, 38, 39). Les logis de ces fermes sont de trois types : ternaire ; à deux pièces symétriques ou à une pièce par étage.

Les maisons de prêtre (5 sélections/7 repérés)

Les maisons de prêtre occupent une place à part dans la typologie du fait de leur appartenance à une catégorie bien définie de la population rurale. Elles rassemblent, de ce fait, des maisons de types divers dont les exemples, à Melrand, s'étalent sur trois siècles, entre 1629 et 1853. Le décor constitue le critère le plus élémentaire pour le repérage de ce corpus. En effet, le calice, symbole liturgique et social est sculpté de manière ostentatoire sur une partie visible du logis : lucarne, linteau de fenêtre, souche de cheminée (cf.photo 40).

La situation exceptionnelle de la commune, où sept maisons de prêtre ont été repérées et deux vestiges recensés à Bot-Clevet et Saint-Rivalain, permet des hypothèses sur la fréquence de ces constructions et la présence d'un nombre important de prêtres dans la campagne autrefois. Curieusement, les maisons ne sont pas implantées à proximité immédiate des chapelles mais dans des écarts situés, pour les plus proches, à environ un kilomètre des lieux de culte. Ainsi, près de Sainte-Prisce, quatre prêtres ont desservi la chapelle comme en témoignent les logis repérés dans les écarts de : Kerven, Le Guérizec et Kerjolis. De même, la chapelle Saint-Fiacre a pû être desservie par les prêtres de Kerhoh et de Rongoëdo. Que penser alors des écarts de Kerperh et de Kertanguy, au nord-ouest de la commune, où ont été repérées deux autres maisons de prêtre, relativement éloignées des chapelles de Locmaria, du Guelhouit et de Saint-Fiacre.

Si les types d'habitat varient en fonction des ressources des clercs, le type dominant reste le plan massé à chambre haute (cf. Kerven, Kerhoh, Le Guérizec, photos 41 et 42). Plus rarement, on rencontre des logis à fonctions multiples (cf. Kerperh, Kerjolis). Un autre cas est illustré par l'exemple de Rongoëdo où sont associés sous le même toit, le logis d'une famille de paysans et la chambre d'un proche parent prêtre.

Les charpentes et couvertures

Les bâtiments étaient tous couverts en chaume jusqu´au milieu du XIXe siècle, à l´exception de quelques maisons de notables ruraux. A partir de cette époque, le recours à l´ardoise commence à se généraliser sur les maisons nouvellement construites sans que l´utilisation du chaume ne disparaisse pour autant. Autour des années 1930, cependant, la substitution du chaume par l´ardoise donne lieu à de nombreuses modifications de pignon, souvent au détriment des volumes. En effet, le changement de couverture implique un changement de charpente qui modifie pentes de toit et ouvertures de comble passantes si significatives de l´ouest du Morbihan.

Quelques spécimens ont conservé leur couverture d'origine en chaume de paille de seigle (cf. Kerhel, Lann Forno, photo 41), d´autres l´ont remplacée par une couverture de tôle métallique. Cette dernière a le mérite de conserver la pente du toit et l´irrégularité de sa bordure dont la découpe épouse les ouvertures du comble.

Les toits sont du type à longs pans et pignons découverts jusque dans le premier quart du XXe siècle, parfois même jusque dans les années 30, époque à laquelle on commence à trouver des pignons couverts. Les rampants des pignons sont en pierre taillées dont la première assise (crossette) est souvent sculptée d´une tête. Les bâtiments anciens dont les charpentes et les pignons n´ont pas été modifiés se signalent par une forte pente (70 degrés environ). A partir des années 1840, la pente du toit diminue et atteind 85 à 90 degrés environ.

Les toits à croupe et à demi-croupe sont réservés à quelques constructions du deuxième quart du XXe siècle.

Distribution intérieure

Les escaliers

Les escaliers sont de trois types jusqu´à la fin du XVIIe siècle.

La forme la plus courante reste l´escalier extérieur droit en pierre, situé en façade ou en pignon, menant à une porte haute. Sur quelques rares exemples, l´escalier est sur le mur postérieur.

Les escaliers à vis sont moins fréquents. Ils sont en demi hors-oeuvre, logés dans des tourelles saillantes sur le mur postérieur et couverts en appentis (photos 42, 43, 44). Construits en pierre, ils desservent un comble à surcroît, plus rarement un étage habitable. La position de l´escalier est généralement dans l´axe de la porte d´entrée.

Dans les logis modestes, une échelle de meunier donne accès au grenier.

A partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, les escaliers dans oeuvre, en bois, à retours sans jour ou en équerre (cf. Le Guérizec) apparaissent. Ils sont situés au centre du logis, au fond d´un couloir délimité par des cloisons en bois, ou dans l´angle postérieur, si l´entrée est latérale.

L´escalier droit en bois est aussi une solution couramment adoptée dans les logis de ferme (cf. Ferme rue du Bot).

Les aménagements fixes

En dehors de la cheminée, indispensable à la vie domestique, les aménagements fixes à l´intérieur du logis sont peu nombreux, le plus souvent réservés aux habitations des notables ruraux.

Les cheminées occupent le centre du pignon, engagées dans le mur et pourvues d´un linteau en bois. Au XIXe siècle, on ajoute souvent un contre-coeur dans la cheminée. Les trois niches qui y sont ménagées servaient à faire cailler le lait, d´où leur nom de «niche à cailler». Elles servaient également à préserver les cendres et les braises, précieuses pour rallumer le feu (photo 45). Aménagées en hauteur, d´autres niches étaient réservées aux provisions craignant l´humidité, comme le sel. Deux niches supplémentaires encadrent parfois le foyer, à hauteur du manteau de la cheminée.

Les placards muraux ménagés dans le mur servaient au rangement de la vaisselle. L´usage en est visiblement beaucoup moins répandu que dans la vallée voisine du Scorff. Aux XVIe et XVIIe siècles, les placards sont cintrés (photo 46) ou à cavités feuillurées, fermées par des vantaux en bois, comme à Kermarquer (photo 47). Ces systèmes de rangements aménagés en dur perdurent jusqu´au début du XXe siècle sous des formes différentes ; droites et rectangulaires.

La présence d´une pierre d´évier encastrée sous la fenêtre est peu courante. Le plus ancien exemple remonte à la fin du XVIe siècle (cf. Saint-Rivalain) et le plus récent date de 1892 (cf. Coléhan).

Des aménagements de confort plus luxueux tels que fenêtres à coussièges et latrines sont exceptionnels. A Kermarquer, la maison datée 1653-1655 possède des latrines percées dans l´épaisseur du mur postérieur, au sommet de l´escalier. Le conduit des latrines est jumelé avec la tourelle en demi hors-oeuvre qui abrite l´escalier. Au Guérizec, la maison de prêtre datée 1853 est pourvue de latrines aménagées dans le comble, dans l´épaisseur du mur pignon, photos 48 et 49).

Les coussièges situées sous les fenêtres sont d´ordinaires réservées aux manoirs mais les chambres hautes ou logis sur dépendance en sont parfois dotées comme à Saint-Rivalain ou à Kermarquer.

Le décor

Le décor abonde durant deux périodes : entre la fin du XVIe et le début du XVIIe siècle ; entre la seconde moitié du XVIIIe et jusqu´aux quarante premières années du XIXe siècle. Il se fixe sur les portes, les fenêtres, les lucarnes en puisant ses motifs ornementaux dans des répertoires variés. Le style gothique est une source d´inspiration jusqu´au milieu du XVIIe siècle comme en témoignent les linteaux sur coussinets ou ceux, nombreux, ornés d´accolade. Les piédroits chanfreinés, les pierres sculptées en cavet, moulurées de tores et de listels sont également issus de la tradition gothique. En dehors des manoirs, la fenêtre à meneau et traverse reste l´apanage des logis de notables ruraux.

Les modèles de la Renaissance se sont propagés aussi mais dans une moindre mesure et sur un plus court terme. Les corniches à modillons et denticules (cf. Rongoëdo, photo 50), les linteaux en anse de panier, les consoles de cheminées ornées de tête humaine (cf. Kermandio, photo 51), les lucarnes à fronton et coquille (cf. Kerhoh, photo 52) puisent leur origine dans le décor savant du XVIe siècle. L´oculus monolithique à l´aplomb de certaines portes (cf. Kerperh) répond à un soucis autant décoratif qu´utilitaire.

Le répertoire religieux a également fourni quelques modèles : tête d´évêque, ange, ostensoir, croix, Vierge à l´Enfant, pot à feu. Le calice est davantage un motif identitaire que décoratif, il est parfois associé au nom du prêtre qui loge dans la maison (photo 53).

Dans la première moitié du XIXe siècle, l´enrichissement bien antérieur à la Révolution agricole d´une partie de la paysannerie s´est illustré par des décors originaux. Les haut-reliefs sculptés avec ostentation sur les façades des logis de Kerhoh, Kerjolis, Coléhan sont l´expression de cette fierté paysanne (photo 54). Les propriétaires associent leur nom et la date de construction de leur maison à leur portrait (photo 55). La niche carrée à compartiments de Kerperh abrite quatre bustes en ronde-bosse figurant un couple de paysans avec leurs enfants (photo 56).

Les rampants des pignons sont l´objet de décor depuis le XVIIe siècle jusqu´au début du XXe siècle : des têtes humaines sont sculptées sur les pierres d´assise ; des motifs tréflés ornent leur faîte.

Elément de prestige autant décoratif qu'utilitaire, le cadran solaire s'affiche sur la façade sud des logis ou sur le pignon d'une de leur lucarne.Toujours circulaire et en ardoise, il orne des maisons de notables ruraux du milieu du XVIIe à la fin du XIXe siècle. Quatre exemplaires ont été recensés sur la commune à : Kerhoh (1669) ; Helleguy (1788) ; Kerperh (1830) ; Kerstraquel (1898).

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle
    • Principale : 17e siècle
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 20e siècle
  • Toits
    ardoise, chaume
  • Murs
    • granite
  • Décompte des œuvres
    • repérés 411
    • étudiés 56

Documents d'archives

  • A. D. Morbihan. Série 3P. Cadastre ancien 1828, 3P 448.

    p.

Bibliographie

  • POSTIC, Célestine, LAURENT, Josiane. Melrand au fil du temps. Nos villages autrefois. Ouvrage collectif édité par Melrand Loisirs Culture, 1999.

    p.
  • Melrand au fil du temps. Ces hommes qui ont sculpté notre histoire. Association Melrand Loisirs Culture. Imprimerie du Scorff, Guémené-Plouay, 1994.

    p.
  • DOUARD Christel, LE BRIS DU REST, Erwan Bretagne. Habitat rural et société. Itinéraires Pédagogiques. 2001.

    p.
  • Le Patrimoine des communes, le Morbihan. Paris, Flohic, éditions 2000 (Collection Le Patrimoine des Communes de France).

    p.
  • BARRIE, Roger, DOUARD, Christel. Les maisons de prêtre en Bretagne au XVIe et au XVIIe siècle . Revue de l'Art, 1984. Editions du C.N.R.S., p. 56-59.

    p. 56-59
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004