Dossier d’œuvre architecture IA56002494 | Réalisé par ;
  • inventaire topographique, Pluméliau
Maison, Kerhervé (Pluméliau fusionnée en Pluméliau-Bieuzy en 2019)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Baud - Baud
  • Commune Pluméliau-Bieuzy
  • Lieu-dit Pluméliau, Kerhervé
  • Cadastre 1828 D2 528  ; 1967 XL 55
  • Précisions commune fusionnée après inventaire Commune inventoriée sous le nom de Pluméliau

Maison construite en 1768, date portée sur une pierre en calcaire à côté de la fenêtre est, pour Guillaume Guehen dont le nom est gravé à côté de la date. Son toit de chaume a été changé pour du fibro-ciment dans la 2e moitié du 20e siècle et sa pente de toit modifiée.

Maison en moellon de schiste, à pièce unique surmontée d'un grenier. Elle suit l'orientation de la route : la porte est au pignon nord, face à la cheminée. Elle est éclairée de deux fenêtres dans les murs gouttereaux, celle de l'ouest étant constituée d'un oculus monolithe de schiste. La fenêtre est est accostée d'une pierre calcaire qui porte l'inscription. La cheminée au pignon sud est à linteau et consoles en bois sur piédroits de schiste non travaillés.

  • Murs
    • schiste
    • moellon
  • Toits
    ciment en couverture
  • Étages
    en rez-de-chaussée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon couvert
  • Typologies
    logis à pièce unique
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Cette maison est un unicum sur le canton, du fait de son orientation et de la position de la porte d'entrée, en pignon. Il pourrait s'agir d'un logement secondaire de la ferme de l'autre côté de la route, remaniée. De plus, l'inscription portée sur une pierre calcaire, matériau qui n'est employé dans cette région que pour les retables peut faire penser que la maison est l'oeuvre d'un ouvrier ayant récupéré une pierre d'un de ces chantiers, pourtant pour la plupart bien antérieurs à la date de 1768. On peut aussi comparer cette pratique à la pierre insérée dans la ferme 2 du Goug, contemporaine puisque datée 1774, et celle de Kergouët datée 1763 : il pourrait s'agir d'une pratique liée à un maçon, en l'occurrence Julien Tanguy et G. Le Sierre qui signent la maison de Kergouët.

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2004