- inventaire topographique, ville de Vannes
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Vannes
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Commune
Vannes
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Adresse
7 rue Pasteur
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Cadastre
1980
BT
0188
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Dénominationscinéma
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AppellationsCinéma L'Eden
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Parties constituantes non étudiéesmaison, jardin
Le cinéma l'Eden est créé par Robert Damilot, artiste-peintre et décorateur, dans une ancienne salle de patins à roulettes qu'il rachète en 1922 rue Pasteur. Il charge l'année suivante l'architecte Edmond Gemain, maître d'oeuvre de cette salle en 1911, d'effectuer les transformations nécessaires. C'est l'entrepreneur Antoine Ronco qui effectue les travaux et un certain Maxime, ouvrier décorateur qui exécute le programme décoratif pour la façade proposé par Robert Damilot lui-même. La façade porte la signature de cet ouvrier ainsi que celle de l'architecte. Les aménagements des années 1980 ont supprimé toutes traces des décors intérieurs de cette époque. Seules restent l'enveloppe et la façade sur la rue Pasteur. Le cinéma est vendu en 1966 aux Beau qui le rebaptisent le Comédia. Ce couple espérait beaucoup de la venue des tournées Baret dans leur salle mais la construction du Palais des Arts ruina leur projet. En 1981, la Société Holley de Brest devient le nouveau propriétaire et divise le cinéma en trois salles tout en conservant la façade antérieure ; c'est à cette époque que le cinéma a été allongé vers le sud et rehaussé.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1911, daté par source
- 1923, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
- Auteur : entrepreneur attribution par source
- Auteur : décorateur attribution par source
- Personnalité : propriétaire attribution par source
Cinéma de 723 places réparties en un rez-de-chaussée, un balcon et des promenoirs. La façade est un décor plaqué sur l'ancienne façade du "Skating". Le programme décoratif s'établit sur un quadrillage réalisé à partir d'un enduit épais façonné à la truelle et se compose de sujets floraux très épurés réunis en bandeaux symétriques. Au centre, se détache un oriel destiné à la cabine de projection qui accentue la symétrie du décor. De chaque côté du corps central, des oculus rythment la façade.
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Murs
- granite
- béton
- fer
- enduit
- moellon
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Toitsciment amiante en couverture
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans
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Escaliers
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Techniques
- maçonnerie
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Représentations
- fleur
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Précision représentations
En maçonnerie, important décor floral, lettrines et "cinéma"sur la façade.
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Ville de Vannes
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Ville de Vannes
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Ville de Vannes
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Ville de Vannes
Documents d'archives
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A. M. Vannes. 2 R 280 Palais des Arts. Damilot, octobre 1980.
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A. M. Vannes. Notes d'entretiens avec plusieurs personnes liées au cinéma l'Eden.
Bibliographie
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HERBAUT, Claudie. Cinéma l'Eden. Dans : Vannes, ville d'art et d'histoire. Le tour de la ville en 24 fiches. Vannes, le centre historique, fiche 13.
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LACLOCHE, Françis. Architectures de cinémas. Editions du Moniteur. Paris.1981.
p. 126
Périodiques
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LE COZE, Valentine. Vannes telle qu'ils l'ont connue...le quartier du port au début du siècle. Bulletin des amis de Vannes, 1992, n°17.
p. 5-15.
Né le 29 avril 1884 à Cossé-le-Vivien, dans la Mayenne, Edmond (Louis) arrive à Vannes avec sa famille en 1885. Joseph Louis Gemain, son père, est employé comme herboriste dans une pharmacie ; Emma Ruzeau, sa mère, est sage-femme. Après des études à l’Ecole des Arts décoratifs à Paris, Edmond Gemain s’installe comme architecte à Vannes, en 1908, au 10 place de l’Hôtel de Ville. Il épouse la même année à Saint-Brieuc Jeanne-Marie Moënner. Le couple aura quatre enfants : Edmond (1909), Jean (1911), Annick (1913) et Yves (1914). De 1909 à 1913 il habite 39 rue du Mené. En 1913-1914, on le retrouve chez ses parents au 39 rue Jeanne d’Arc. A partir de 1920 et jusqu’à sa mort le 10 août 1953, il sera fidèle au 19 de la rue Pasteur qui abrite son domicile et ses bureaux. La maison est démolie par son fils, également architecte, qui construit à son emplacement vers 1972 un immeuble de logements. (sources : recherches de Jacques Delarue).