Maison construite sur une parcelle du lotissement Lotz ouvert en 1895. La maison est édifiée plus tard en 1911 sur les plans de l'architecte Edmond Gemain pour monsieur Thomas ; les archives indiquent qu'il s'agit de la 8ème réalisation de la "Société anonyme coopérative à capital variable d'habitations à bon marché "Le Foyer Vannetais". Après-guerre où dans les années 1960, les propriétaires de l'époque ont aménagé une salle d'eau justifiant ainsi l'avancée existant au-dessus de la porte d'entrée qui n'est pas d'origine. La dépendance indiquée sur le plan de la Reconstruction n'existe plus. La maison a fait l'objet d'un agrandissement en 2006.
- inventaire topographique, ville de Vannes
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Vannes
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Commune
Vannes
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Adresse
18 rue Françoise d' Amboise
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Cadastre
1980
DK
114a
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Dénominationsmaison
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Parties constituantes non étudiéesenclos, jardin, garage, resserre
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
- Secondaire : 1er quart 21e siècle
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Dates
- 1911, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
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Personnalité :
Thomas Bonaventurecommanditaire attribution par sourceThomas BonaventureCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Maison isolée bâtie en retrait de la rue avec un grand jardin en fond de parcelle. De plan à avancée à pignon sur rue et appentis postérieur, la maison montre une élévation enduite à travées d'un étage carré surmonté d'un étage de comble. Les angles sont soulignés par de courts bandeaux de brique. Les ouvertures sont aussi en brique mais avec alternance de pierre de taille de granite. Le garage est aligné au sud de la maison. Le jardin est clos de murs. Un cartouche indique le nom de la maison aujourd'hui effacé.
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Murs
- granite
- enduit
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Toitsardoise
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Étagessous-sol, 1 étage carré, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
- appentis
- demi-croupe
- noue
- pignon couvert
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Escaliers
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Typologiesen retrait de rue ; maison de plan à avancée à pignon sur rue ; demi-croupe débordante
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
Cette maison est une des 13 maisons construites par la société coopérative à capital variable d'habitations salubres et à bon marché, "Le Foyer Vannetais" créé à Vannes le 20 février 1909, sous l'effet de l'appareil législatif mis en place à l'époque, notamment la loi Siegfried du 30 novembre 1894 en matière de logement social. Cette loi encourage la construction de logement salubre et l'accession à la propriété notamment par l'intermédiaire de sociétés privés à vocation sociale comme "Le Foyer Vannetais" qui travaillait à l'époque sous couvert de la municipalité.
- (c) Région Bretagne
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Région Bretagne
Documents d'archives
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A. M. Vannes. 5I162 Casiers sanitaires, rue Françoise d'Amboise, maison Thomas.
Bibliographie
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BARTHOMEUF, Anne. Un quartier de Vannes : le quartier Bondon-Madeleine. 2000. 27 p. Ill.
p. 7 -
LE BOHEC, Régis. 1900-1940 : la naissance de l'habitat pavillonnaire à Vannes. Maîtrise d'Histoire et Patrimoine, Université de Bretagne Sud, Lorient : 2000-2001.
p. 42 -
LAINE Claire, TOSCER Catherine. Vannes quartiers ouest. Edition ville de Vannes ; Animation du patrimoine. 2008.
Né le 29 avril 1884 à Cossé-le-Vivien, dans la Mayenne, Edmond (Louis) arrive à Vannes avec sa famille en 1885. Joseph Louis Gemain, son père, est employé comme herboriste dans une pharmacie ; Emma Ruzeau, sa mère, est sage-femme. Après des études à l’Ecole des Arts décoratifs à Paris, Edmond Gemain s’installe comme architecte à Vannes, en 1908, au 10 place de l’Hôtel de Ville. Il épouse la même année à Saint-Brieuc Jeanne-Marie Moënner. Le couple aura quatre enfants : Edmond (1909), Jean (1911), Annick (1913) et Yves (1914). De 1909 à 1913 il habite 39 rue du Mené. En 1913-1914, on le retrouve chez ses parents au 39 rue Jeanne d’Arc. A partir de 1920 et jusqu’à sa mort le 10 août 1953, il sera fidèle au 19 de la rue Pasteur qui abrite son domicile et ses bureaux. La maison est démolie par son fils, également architecte, qui construit à son emplacement vers 1972 un immeuble de logements. (sources : recherches de Jacques Delarue).