Cet ensemble de cinq chalets fait partie du projet de station balnéaire de François-Marie Rouillé et Jean-Baptiste Pavot, qui achètent l'île en 1876. Les chalets destinés à la location sont édifiés en 1880 sur le cadastre qui les déclare en construction nouvelle la même année. Aucun d'entre eux ne subsiste à l'état initial.Trois ont été détruits. Les trois autres ont été remaniés. Le n° 23 (aujourd'hui villa Timbi) a, depuis 1994, vu l'encadrement de ses ouvertures autrefois en bois, modifié en brique et l'extension postérieure reconstruite. Auparavant, une extension est faite à l'est côté rivage. Seuls subsistent aujourd'hui le garde-corps de la fenêtre du comble côté mer et les lambrequins du toit en tuiles. Le n° 18 a été remanié dans les années 2000, avec extension sur la mer, revêtement de la maison en bois. Seul subsiste le lambrequin du toit en tuiles. La Villa Haydé est la mieux conservée, malgré son extension latérale datant de 1947-1948, et la transformation de sa terrasse sur mer : piliers de bois changés pour des piliers en béton, modification du garde-corps.