Dossier d’œuvre architecture IA56005413 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Écart dit village de Mané-Guégan (Belz)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ria d'Etel - Belz
  • Commune Belz
  • Lieu-dit Mané-Guégan
  • Cadastre 2003 B 196, 206, 822-824, 847-848, 934-938, 943, 1143, 1145-1146, 1151-1152, 1155-1156, 1167, 1200-1201
  • Dénominations
    écart
  • Parties constituantes non étudiées
    maison, ferme, croix de chemin, croix monumentale

Mané-Guégan est signalé comme seigneurie appartenant aux Rosmadec, sous l'Ancien Régime (Le Mené, 1891-1894). Un manoir y est mentionné en 1536 (Laigue De, 1901). Il n'en reste aucune trace apparente. La tradition orale rapporte que c'est un greffier, Mr Bono, exerçant à Belz qui fit édifier la grande maison datée 1828 (date portée sur l'écurie). On l'appelait également la maison du juge. Son jardin était particulièrement soigné et renommé dans tous les environs. Sur le plan cadastral de 1845, on observe en effet le traitement graphique des enclos situés à l'ouest et au nord-ouest de la maison, caractéristique des jardins d'agréments. Les bâtiments de ferme représentés sur ce même plan, à l'est de la maison, sont détruits (déjà en ruine dans les années 1920). Ceux situés en bout de l'alignement de la maison du juge, ont été bâtis en 1930.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 19e siècle
    • Secondaire : 2e quart 20e siècle

Le village occupe un point haut, à 20m d'altitude, dominant le paysage alentours. En raison de leur proximité, il se confond aujourd'hui avec celui de Manillo, au nord (non repéré). La croix monumentale est située au sud de l'écart, en bordure du chemin descendant vers le bourg et au carrefour de celui remontant depuis Trébointel. L'habitat est composé d'un alignement aspecté à l´est, regroupant une ferme et une maison, et d'une autre ferme isolée au sud-ouest. Cette dernière très remaniée n'est pas repérée (B 1167). La maison et la ferme sont repérées. La maison, dite maison du juge (B 945), est une maison à étage coiffée d'une toiture à croupe. Sa façade antérieure ne comportait à l'origine qu'une travée centrale avec porte et fenêtre, car on avait privilégié la façade ouest, côté jardin. L'élévation actuelle de type ternaire résulte de transformations réalisées en 1980. Au nord et en alignement de la maison l'ancienne écurie et remise à charrettes (B 946) porte la date 1828. Elle est remaniée en habitation. Malgré toutes ces transformations l'ensemble a conservé ses volumes d'origine dans la perception globale de l'alignement. Les murs d'enclos du jardin à l'ouest sont également préservés (B 934-935). La ferme située au sud et en alignement de la maison faisait partie de la même propriété d'origine (B 945). On retrouve dans la partie nord des ouvertures semblables à celles de la maison, avec feuillures de contrevents. Au sud de cette barre, un logis neuf est construit pour la ferme en 1930. C'est une maison à étage présentant une élévation de type ternaire. Les murets et piliers d'entrée qui limitaient anciennement les cours antérieures de la maison et de la ferme, en limite d'un chemin disparu, sont en partie conservés. Il y subsiste un puits morbihannais à boules.

  • Statut de la propriété
    propriété publique
    propriété privée

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006
Dossiers de synthèse
Articulation des dossiers