Lieu-dit le Coëdic (petit bois), fait référence à une ancienne dépendance du presbytère (Guilliouard, 1976). Une grande maison élevée vers 1900, à l'emplacement d'un logis et d'un jardin figurés différemment sur le plan cadastral de 1845. Les pavillons latéraux en retour sont construits avec les matériaux de l'ancienne demeure, peut-être une ancienne ferme. Une porte supposée en place indique une origine de la fin 16e - début 17e siècle. L'ensemble est réhabilité en résidence à appartements, en 2005.
- inventaire topographique
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Ria d'Etel - Belz
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Hydrographies
Etang et ruisseau du Coëdic
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Commune
Belz
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Lieu-dit
le Bourg
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Cadastre
2003
B
565-567
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Dénominationsmaison
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Appellationsdite Le Coëdic
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Parties constituantes non étudiéesenclos, jardin, cour, écurie
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Période(s)
- Principale : limite 19e siècle 20e siècle
- Secondaire : limite 20e siècle 21e siècle
Cette maison est située sur la route d'Auray, à la sortie du bourg. L'environnement naturel est actuellement gagné par les constructions neuves. Cependant il subsiste à l'est une parcelle en prairie humide avec mare (B 567) donnant naissance au ruisseau du Coëdic. L'orientation de cette maison respecte la trame ancienne du parcellaire, la façade est ainsi aspectée au sud-est. La composition générale adopte un plan en U, avec logis principal au centre, deux ailes latérales basses en continuité du corps central, chacune complétée par un pavillon en retour délimitant une cour antérieure. La maison principale à un étage carré présente une façade ordonnancée à 5 travées. Une seule lucarne en pierre de taille éclaire à l'origine le grenier. La façade postérieure est ouverte d'une porte et d'une fenêtre d'étage cette travée correspondant à la cage d'escalier. Une autre fenêtre correspond à la cuisine. Les chaînes d'angle et les entourages de baies révèlent la disparition des enduits sur les deux façades. Les façades antérieures des ailes latérales et pavillons en retour sont en pierre de taille. L'aile à l'est conserve une porte en place mais surélevée, avec linteau orné d'une accolade fin 16e début 17e siècle. Le jardin postérieur s'inscrit dans un enclos fermé de hauts murs (B 566). La pente naturelle du terrain a nécessité l'aménagement d'une terrasse en pied de façade postérieur. On descend de la terrasse au jardin par un escalier à simple rampe droite.
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Murs
- granite
- enduit
- moellon
- pierre de taille
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Toitsardoise
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Plansplan régulier en U
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Étages1 étage carré, comble à surcroît
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans
- toit à longs pans brisés
- croupe
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Escaliers
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Typologiesplan en U. Maison à étage
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Statut de la propriétépropriété privée
La réhabilitation récente de cet ensemble a vu la suppression des enduits et des menuiseries extérieures en bois, notamment les volets extérieurs à l'étage.
- (c) Inventaire général, ADAGP
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