Le presbytère de Belz est partiellement reconstruit en 1775 (date portée), sur la base de son plan ancien, connu par des textes d'archive de la fin du 17e siècle et de la première moitié du siècle suivant. Ainsi, partie de la distribution intérieure des pièces correspond aux descriptions des années 1743-1749 et 1768 (AD56, série B, sénéchaussée d'Auray), ce que confirme la présence de l'escalier du 17e siècle, en place. En 1768, les maçons qui dressent un devis des réparations à effectuer au presbytère constatent de graves désordres dans le mur sud, et préconisent sa reconstruction. Il est probable qu'il faille reprendre l'ensemble des façades de l'édifice quelques années plus tard, en 1775, campagne de travaux à laquelle on peut attribuer la rénovation du toit dans sa forme actuelle à croupes. Vendu bien national à la Révolution, il devient propriété communale avant d'être racheté en 1927 par l'association diocésaine.
- inventaire topographique
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Ria d'Etel - Belz
-
Commune
Belz
-
Lieu-dit
le Presbytère
-
Cadastre
2003
B
491-497
-
Dénominationspresbytère
-
Parties constituantes non étudiéesenclos, cour, remise, vivier
-
Période(s)
- Principale : 17e siècle
- Principale : 3e quart 18e siècle
-
Dates
- 1775, porte la date
Isolé à environ 200 m à l'est du centre bourg, le presbytère de Belz est accessible par un chemin donnant sur la route d'Auray. Dans un enclos partiellement cerné de hauts murs, il est bâti entre une cour au nord et un jardin au sud et à l'est. L'accès dans la cour se fait par un portail monumental à l'ouest, doté d'une porte charretière et d'une porte piétonne (fig. 4). Au sud du jardin une porte ouvre sur un vivier aux berges maçonnées. Au nord subsistent des parcelles plantées de taillis et de bois de décoration. Ces dispositions sont proches de l'état environnemental décrit dans une déclaration de 1679 (annexe n°1). Les anciens communs situés dans la cour et qui figurent sur les plans cadastraux du 19e siècle (fig. 1 et 2), sont détruits ou remplacés par des constructions récentes, à l'exception d'un petit édifice situé au nord-ouest, accolé au mur de l'enclos, dont la fonction n'est pas définie mais qui conserve une fenêtre à entourages simple en pierre blanche. Le logis presbytérale est de plan rectangulaire à un étage carré sous comble à surcroît, coiffé d´une toiture à croupe. C´est un logis à deux façades : l´une sur cour, la seconde ouvrant sur le jardin au sud ; toutes deux sont ordonnancées en cinq travées aux fenêtres régulières à feuillures de contrevent et porte au centre. Les descriptions du 18e siècle et une photo des années 1970 confirment que le grenier était éclairé côté nord de trois lucarnes en charpente (fig. 3). Côté sud, l´interruption de la corniche en pierre révèle la disparition de deux lucarnes de dimensions identiques. Toutes les façades sont enduites (enduit ciment). Côté nord, sur la façade principale, la travée centrale est mise exergue par la présence d´un fronton triangulaire placé au dessus de la porte à linteau cintré et jambages en forme de pilastres (fig. 6). La date de 1775 y est gravée. A l´intérieur l´espace est contraint par deux murs de refend dans lesquels sont disposés les conduits des cheminées. Au rez-de-chaussée à droite en entrant la cuisine conserve une cheminée monumentale fin 17e siècle, de part et d´autre deux portes donnent accès aux pièces techniques. A gauche en entrant un couloir dessert une petite pièce suivie de la salle. A l´étage les pièces se superposent de la même façon : un couloir et deux chambres à l´ouest, un couloir et deux chambres à l´est : une petite et une plus grande. Au centre un remarquable escalier occupe une cage d´escalier postérieure légèrement décalée à l´est. C´est un escalier en bois, tournant à retours avec jour, dont la rampe est à balustres épais taillés à épaulements galbés. Il est travaillé de la même façon jusqu´au niveau du grenier et date du 17e siècle. D´autres éléments trahissent les dispositions anciennes : ainsi dans la grande chambre à l´est, le décalage de la cheminée (19e siècle) au nord, s´explique par la présence d´un ancien couloir côté cour menant aux latrines aménagées contre le pignon est, la chambre n´ayant alors qu´une seule fenêtre au sud côté jardin (annexe n°2). Dans les combles, la charpente en bois assemblés à entraits retroussés, a reçu un contreventement récent afin de consolider des pièces affaiblies. A l´est une chambre (sans fenêtre) à cloisons de planches a été aménagée au début du 20e siècle (?).
-
Murs
- granite
- enduit
- moellon
- pierre de taille
-
Toitsardoise
-
Plansplan rectangulaire symétrique
-
Étages1 étage carré, comble à surcroît
-
Couvrements
-
Élévations extérieuresélévation ordonnancée
-
Couvertures
- toit à longs pans
- croupe
-
Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour
-
Techniques
- sculpture
-
Représentations
- fronton
-
Précision représentations
Ornement architectural sculpté en forme de fronton triangulaire au dessus de la porte d'entrée, côté cour.
-
Statut de la propriétépropriété d'une association diocésaine
-
Intérêt de l'œuvreà signaler
Ensemble cohérent d'un presbytère des 17e et 18e siècles qui conserve son enclos, ses jardins, vivier et anciens vergers, aujourd'hui gagné par l'urbanisation du bourg.
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP