Chargée d'études à l'Inventaire
- inventaire topographique, ville de Vannes
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Vannes
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Commune
Vannes
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Adresse
rue du 505ème
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Cadastre
1844
B3 324 à 326, 336, 338 à 355 ;
1980
AY 543, 280
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Dénominationsmanoir, couvent, séminaire
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Appellationsmanoir du Grasdor, couvent des Dames de la Retraite du Mené et Grand Séminaire, puis logis Villemin, actuellement hôpital
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Parties constituantes non étudiéeschapelle, pavillon de jardin
Le manoir est attesté au 16e siècle. Sur le plan cadastral de 1809, il se présente sous la forme d'un long bâtiment marqué par des travées centrales en légère saillie. Il est construit devant un jardin en espalier avec des dépendances situées au nord et une chapelle à l'est. Un des deux pavillons de jardin figurant sur le plan cadastral est conservé. Il passe entre les mains de plusieurs familles avant d'être vendu en 1845 aux dames de la Retraite qui y fondent une petite école. En 1863, désirant se rapprocher du centre de la ville, elles échangent leur propriété avec le séminaire de l'avenue Victor Hugo qui s'installe au Grasdor. Avec l'aide financière de l'Etat, de nouveaux bâtiments sont construits sur les plans de l'architecte diocésain Paul Gout en 1881 et 1886 en partie derrière le manoir conservé jusque dans les années 1970. Une chapelle est édifiée en 1902 sur les plans de l'architecte diocésain Bertsch-Proust, remplaçant sans doute la chapelle du manoir détruite lors de la construction des nouveaux bâtiments. Pour la réalisation des vitraux, il est fait appel à J. Fournier vers 1899. En 1905, le Séminaire est propriété d'Etat et devient pendant la première guerre mondiale un hôpital militaire temporaire dit hôpital sanitaire 33 de 500 lits réservés aux tuberculeux. Cet hôpital fonctionne jusqu'en 1965. En 1966, le Grador est acheté par la ville de Vannes qui y installe le Logis Villemin pour les personnes agées. Depuis, le bâtiment a connu de profondes modifications en raison de la construction des "Maisons du lac" à la place de l'aile ouest. Depuis la fermeture du logis Villemin, des travaux ont provoqué l'ouverture des arcades de l'aile nord. Les combles de l'aile est ont été aménagés.
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Période(s)
- Principale : 1ère moitié 16e siècle , (détruit)
- Principale : 4e quart 19e siècle
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1881, daté par source
- 1886, daté par source
- 1902, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Gout Paularchitecte attribution par sourceGout Paul
Disciple de Viollet le Duc, il entre au service des Monuments historiques en 1877 et dirige de nombreux chantiers en Bretagne.
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Auteur :
Bertsch-Proust Henri Edouardarchitecte attribution par sourceBertsch-Proust Henri EdouardCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- Auteur : maître verrier attribution par source
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Auteur :
Construits à des dates différentes, les bâtiments une fois terminés forment un plan en U avec chapelle greffée sur l'aile nord. L'aile est, la plus ancienne et la plus grande, est construite sur un terrain pentu et montre une dénivellation assez importante vers le sud. Elle comprend un logis central avec à ses extrémités des corps latéraux importants de modénature différente : au nord, corps en retour comprenant une tour surmontée d'un belvédère, au sud, un corps d'entrée dont l'extrémité, en légère avancée, est couronnée d'une toiture en pavillon. A plan double en profondeur avec couloir central, le logis central montre une élévation à 14 travées de trois étages carrés en pierre de taille de calcaire sur un soubassement en pierre de taille de granite. Les baies des corps latéraux sont traités différemment : alternance de frontons triangulaires et cintrés, baies jumelées sur la tour. L'aile nord montre une élévation de deux étages carrés avec de grandes ouvertures. Les photos anciennes montrent un couloir latéral sud desservant certainement de grandes salles. La chapelle à vaisseau unique épaulé par des contreforts est construite en pierre de taille de granite sur un plan en croix latine : elle comprend de chaque côté deux chapelles jumellées dont l'une à l'est est occupée par la sacristie, une nef de cinq travées voutée d'ogives, un transept et un choeur rayonnant à cinq chapelles en absidioles. L'entrée se fait par un narthex surmonté d'une tribune réservée peut-être aux malades désireux d´entendre ou d´assister aux offices.
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Murs
- granite
- calcaire
- enduit
- pierre de taille
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Toitsardoise
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Plansplan en croix latine
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Étagessous-sol, 3 étages carrés, 2 étages carrés, 1 vaisseau
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
- toit en pavillon
- appentis
- croupe
- noue
- pignon découvert
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Escaliers
- escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
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Typologiesvaisseau unique ; chevet polygonal ; style néo-roman
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État de conservationvestiges
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreà signaler
Magnifié par le traitement des volumes et des façades soulignées par la pierre utilisée, cet édifice s'impose en cet fin de siècle. Son auteur, Paul Gout (1852-1923), fut architecte en chef des monuments historiques et l'élève entre autres de Viollet-Le-Duc. Il fut aussi architecte diocésain de Vannes et c'est dans ce cadre qu'il construit le séminaire du Grasdor.
- (c) Inventaire général, ADAGP
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- (c) Région Bretagne
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- (c) Inventaire général, ADAGP
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- (c) Région Bretagne
- (c) Ville de Vannes
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Bibliographie
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THOMAS-LACROIX, Pierre. Le vieux Vannes. Malestroit, presses de l'Oust, 2e édition, 1975.
p. 118
Périodiques
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ARS François. Le Grand Séminaire de Vannes à la veille de la Grande Guerre. In : Bulletin des amis de Vannes, 1991, n°16.
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CHAUDRE, Christian. Le site du Grador (1845-1965) . In Bulletin des Amis de Vannes, 1999, n°24.
p. 39-48.
Documents figurés
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A. M. Vannes. 21 Fi. Plan cadastral 1807-1809. Tableau d'assemblage de la commune et plan par sections. Delavau (ingénieur) ; Dreuslin (géomètre). Plan aquarellé, 99,5 x 67,41 cm.
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