• inventaire topographique, ville de Vannes
Quartier dit du Pont-Vert (Vannes)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vannes
  • Commune Vannes
  • Cadastre 1980 BW non cadastré
  • Dénominations
    quartier
  • Appellations
    Pont-Vert
  • Parties constituantes non étudiées
    rue, maison, manoir

Le quartier du Pont-Vert est créé au 19e siècle sur l'ancien lais de mer de Trussac. Ses origines sont liées au percement de la butte de Kérino pour améliorer l'accès au port qui présentait de sérieuses difficultés : le contournement par l'ouest de la butte de Kerino pour les navires sans possibilité de halage ni d'utiliser leurs voiles. Le goulet de Trussac, de faible profondeur, représentait un handicap majeur tant pour entrer que pour sortir du port. Il fallait arrondir la butte pour éviter de s'échouer et brusquement obliquer sur sa gauche, à angle droit, pour entrer dans l'avant-port où à partir de l'enclos de la Santière, se faire haler sur la Rabine pour atteindre les quais. Les travaux sont entamés dés la fin de l'année 1820 et s'achèvent fin 1823. Ils consistent à percer la butte de Kerino sur 210 mètres de longueur, à fermer l'anse de Trussac à son débouché au niveau de la Santière et à édifier une levée de terre de 200 mètres en aval de la butte, sans obturer l'entrée de l'anse. Fermé au niveau de la Santière dès 1823 - pour assurer la jonction entre la Rabine et la partie isolée de la butte de Kerino - le coude de Trussac, transformé en lais de mer, demeure soumis au mouvement de la marée jusqu'en 1866. Plus de quarante années sont nécessaires pour parvenir au comblement de sa surface soit 7,25 hectares en raison notamment des problèmes juridiques que posait la cession par l'Etat d'une portion du domaine public maritime à une commune ou à des intérêts privés. L'installation d'une vanne à clapet en 1889 empêche la marée de remonter mais permet aux eaux pluviales de s'échapper à marée basse. En 1865, après plusieurs échecs de cession, la concession est obtenue par deux spéculateurs, Alphonse Liazard, de Crach et Pitre Rabu, de Nantes. En quelques mois, le lais est asséché. Enfin, il est ceinturé d'un chemin de 6 mètres de large "sur les rochers dénudés" destiné à desservir les propriétés riveraines. Il deviendra la ruelle du Pont-Vert, la rue de la Fonderie et la partie de la rue Philippe Le Bon comprise entre la chapelle Sainte-Anne et la Rabine.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle

Le quartier du Pont-Vert est contenu entre l'avenue Maréchal Delattre de Tassigny et les parcelles ouest de la rue Madame Molé. Au nord et nord-est, il est bordé par les rues Servel et Philippe Lebon. Il descend au sud jusqu'à l'avenue Saint-Emilion.

  • Statut de la propriété
    propriété publique
    propriété privée

Bibliographie

  • Vannes, une ville, un port. Ouvrage d'exposition présentée au musée de la Cohue. 27 juin-22 novembre 1998. Vannes, 1998.

    p. 30

Périodiques

  • ANDRE, Bernard. Du Pont-Vert à la Santière : le lais de mer de Trussac. In : Bulletin des Amis de Vannes, 1993, n°18, p.12-32.

    p. 18

Annexes

  • Sources iconographiques
Date(s) d'enquête : 2008; Date(s) de rédaction : 2008