Le Lorientais Frédéric Humbert fait construire en 1938 une maison de villégiature dans la continuité des villas édifiées sur le boulevard de la Nourriguel. Il s´agit alors d´un bâtiment un peu plus imposant que la moyenne des autres habitations du quartier. Les bombardements de la Seconde Guerre mondiale la détruisent en 1943. Elle est promptement reconstruite (à l´identique ?) à la sortie de la guerre, en 1950, et la veuve de M. Humbert en fait son domicile principal l´année suivante (le sort d´une partie non négligeable des villas de Larmor-Plage à cette époque). Quand Mme Humbert meurt, elle est achetée par une Lorientaise et redevient une résidence secondaire.
- enquête thématique régionale, Inventaire du patrimoine maritime de Crozon Roscanvel Camaret Clohars-Carnoët Larmor-Plage et Sené
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Bretagne - Ploemeur
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Commune
Larmor-Plage
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Lieu-dit
la Nourriguel
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Adresse
35 boulevard de la Nourriguel
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Cadastre
AL
973
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Dénominationsmaison
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Précision dénominationmaison de villégiature
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Parties constituantes non étudiéesjardin, mur de clôture
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Période(s)
- Principale : milieu 20e siècle
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Dates
- 1950, daté par source
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Auteur(s)
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Personnalité :
Humbert Frédériccommanditaire attribution par sourceHumbert FrédéricCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Personnalité :
Située sur le boulevard de la Nourriguel, à proximité du croisement avec la rue des Embruns, cette maison est enserrée entre deux villas, dont l´une, sa voisine septentrionale, en est presque la jumelle (partageant avec elle le même mur de clôture). Les ouvertures ne donnent donc que sur la plage et sur le jardin. L´accès à la villa peut se faire soit par le rez-de-chaussée, soit par la terrasse du premier étage grâce à un escalier. Cette villa ne ressemble pas, dans le choix des matériaux, aux autres villas de la plage de la Nourriguel. Formant pignon, la façade qui donne sur la mer est en pierres apparentes (parement ?) alors que les murs des autres villas sont crépis. Des linteaux (éléments monolithes qui ferment le haut d´une baie et soutient la maçonnerie au-dessus des ouvertures) sont visibles pour toutes les ouvertures de cette façade (linteaux préfabriqués en béton ?). Le toit est en tuiles losangées alors que la majorité des toits des habitations de ce quartier sont en ardoises. Une large et fine souche de cheminée prolonge le pignon sud. Une pierre en relief au niveau du premier étage semble être le seul souvenir, aujourd´hui illisible, du nom de la villa. Avec ses murs qui ne sont pas crépis et son toit en tuiles, cette villa est originale sur cette grève.
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État de conservationétat moyen
Données complémentaires architecture PATMAR
- REFC LPL 51
- THPA Activité balnéaire de loisirs et de santé ; Vie des populations littorales
- PROJ
- MENA
- PMEN
- DREC jamais cité
- AVIS
- INGP intérêt paysager et pittoresque
- PING Cette villa est originale sur le front balnéaire de la Nourriguel en raison de son toit en tuile et de l´absence de crépi.
- RECO Le front balnéaire de la Nourriguel s´est développé à partir de l´Entre-deux-guerres et s´est fortement urbanisé dans les années 1950-1960. Cette villa construite dans l´Entre-deux-guerres est un bon exemple de villa modeste, née de la démocratisation des bains de mer au 20e siècle. Située en dehors de tout périmètre de protection, elle est cependant susceptible de subir des transformations (ajouts sur la façade notamment). Cette villa participe à l´homogénéité des volumes et des hauteurs de ce front balnéaire qu´il faut veiller à conserver. Dans le cadre du renouvellement de l´intérêt de la population pour ce quartier, il importe de sensibiliser à l´intérêt paysager de cette villa et de faciliter, éventuellement par des conseils ou des aides, un entretien soigné de la façade, respectueux de ses caractéristiques originelles.
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Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
- (c) Laboratoire GÉOMER, UMR LETG 6554 - CNRS
- (c) Laboratoire GÉOMER, UMR LETG 6554 - CNRS
- (c) Laboratoire GÉOMER, UMR LETG 6554 - CNRS
Documents d'archives
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Archives départementales du Morbihan. Matrices cadastrales de Ploemeur et de Larmor-Plage.