Trois fermes ont été sélectionnées : la première (fig.2), du 17e siècle, est composée d'un logis à étage dont l'accès se faisait depuis l'extérieur par un escalier en pierre, perpendiculaire à la façade. Cette orientation inhabituelle additionnée à la présence d'éléments anciens habituellement disparus (puits encastré, étagère murale, cheminée d'étage) confèrent à l'édifice un caractère exceptionnel. Le second édifice étudié (fig.3) est une ferme à étage datée de 1645. Le nombre de pièces à feu ainsi que le grand soin apportée à la cheminée d'étage amène à penser que cet édifice appartenait à un riche propriétaire (maison de prêtre, exploitant foncier). Le dernier bâtiment sélectionné (fig.4) est une modeste ferme remontant à 1746, dont l'intérêt réside dans son excellent état de conservation, proche de celui d'origine. Bien qu'elle ne fasse plus office d'habitation, ni d'étable et que la toiture de chaume ait disparu, cette ferme est telle qu'elle fut édifiée au milieu du 18e siècle. Une autre ferme remontant au 18e siècle (fig.5), non étudiée mais recensée, suscite un intérêt. De type logis-étable à deux porte et à comble simple, elle présente un bel appareillage en moellon équarris. D'autres édifices présentant une base ancienne ont été recensés. Trop remaniés, notamment au niveau des ouvertures des étables, ceux-ci n'ont pu faire l'objet d'une étude (fig.6) et (fig.1) (ces deux images illustrent le même édifice), (fig.7).