Le village de Palivarch où résidait Allain Le Palefarts noble, est cité dans la réformation du domaine ducal en 1427. Les Pallefartz (Jean) sont encore nommés comme exempts de fouages jusqu'en 1464. La réformation de 1536 indique que le domaine de Palivarch tombe entre les mains de Pierre Le Sarazin, propriétaire aussi à Légevin. Le manoir est encore signalé en 1666 (réformation) et appartient à cette époque à la famille Boutoullic jusqu'au milieu du 18e siècle. Le manoir est construit vraisemblablement au milieu du 16e siècle et subit d'importantes transformations au cours 17e siècle, sans doute à l'initiative de la famille Le Boutouillic : un couloir est créé dans le volume de la salle et la façade antérieure est entièrement reprise. La dépendance au nord de la cour semble également remonter à la fin du 16e siècle ou au début du 17e siècle : elle comporte deux blasons armoriés de famille non identifiées. Elle est remaniée à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle, tout comme l'ancienne dépendance au sud, remaniée en habitation et raccordée au logis principal. Dans le 4e quart du 20e siècle, une chapelle (inexistante sur le cadastre de 1837) est construite à l'entrée est du domaine.
- inventaire topographique
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Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Ria d'Etel - Port-Louis
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Commune
Nostang
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Lieu-dit
le Palivarch
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Cadastre
1837
C,
244
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Dénominationsmanoir
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Parties constituantes non étudiéescour, puits, chapelle, dépendance
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Période(s)
- Principale : milieu 16e siècle
- Principale : 17e siècle
- Secondaire : 19e siècle
- Secondaire : limite 19e siècle 20e siècle
Enquête interdite. Le logis est aspecté à l'est sur une cour bordée de dépendances au nord et au sud. Logis avec tour d'escalier postérieure et fenêtre d'angle au nord-ouest. La dépendance au nord est en moellon et est percée de deux fenêtres et de deux portes au centre. La plus ancienne, fortement moulurée, remonte au 16e siècle. Sur la clé de son linteau sont gravés deux blasons, l'un est plein et constitué d'un cerf courant, la tête de face, légèrement inclinée, laissant ainsi la place à ses deux bois, l'autre mi-parti est composé d'un cerf et de trois faces endanchées, motif semblable à celui présent sur le bénitier de la chapelle de Locmaria.
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Murs
- granite
- pierre de taille
- moellon
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Toitsardoise
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Étagesrez-de-chaussée, 1 étage carré
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans
- pignon découvert
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Escaliers
- escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis
- en charpente
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Typologiesfenêtre d'angle
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État de conservationbon état
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Techniques
- sculpture
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Représentations
- armoiries
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Statut de la propriétépropriété privée
Armoiries non déchiffrées.
- (c) Conseil général du Morbihan
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
Documents d'archives
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A. C. Nostang. Plans cadastraux, 1837. Plan d'assemblage. Plans par feuilles..
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A. D. Morbihan. Fonds Galles. 2J43 : Tableau par paroisses des terres nobles du diocèse de Vannes d´après la réformation de 1666.
Bibliographie
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LAIGUE, Comte René de. La noblesse bretonne au XIVe et XVe siècles. Réformations et montres. Evêché de Vannes. Rennes : Plihon, 1902. Rééd. 2001.
p. 411-418 -
LE MENÉ, Joseph-Marie. Histoire archéologique, féodale et religieuse des paroisses du diocèse de Vannes. Vannes, Galles, 1891-1894.
p. 48