Ancien rendez-vous de chasse des seigneurs de Rochefort, qu'ils acceptent de transformer en maison presbytérale à condition de nommer le recteur. Restauré en 1713 puis en 1770, il est confisqué et loué en 1792 puis affecté en 1802 à l'Ordre de la Légion d'Honneur. Revendu à la fabrique en 1817, puis à la commune en 1819, une demande de secours est alors faite au département pour le restaurer.
En 1876-1877, le presbytère est agrandi sur des plans de Maigné, architecte départemental, plans datés du 2 mai 1876. Le devis se monte à 4000 fr (plans et devis non retrouvés).
En l’absence de visite intérieure, il est difficile de savoir ce qui subsiste du bâtiment d’origine : les éléments les plus anciens sont le remarquable portail, du 17e siècle, ainsi qu’une baie au nord qui date du 16e ou 17e siècle, dont on ne sait s’il s’agit d’un remploi.
De la restauration de 1713, rien ne transparait, alors que de nombreuses ouvertures sur l’élévation nord (aile de retour ainsi qu’au
rez-de-chaussée du bâtiment médian) relèvent de celle de 1770 ; le linteau d’une fenêtre de l’élévation nord est gravé de l’inscription : « AN 1770 LE 5e (jour de )MAI F Rr (recteur ?). De cette époque date l’agrandissement de l’aile postérieure couverte en appentis.
En l’absence des plans de Maigné, il est difficile de comprendre le terme d’agrandissement des travaux de 1876 : en effet, si la façade sud du bâtiment médian, avec ses baies à piédroits harpés, les souches de cheminée en brique, remontent à cette époque, il ne semble pas s’agir d’agrandissement, mais peut-être d’une surélévation.
Le four à pain qui figure sur le plan cadastral de 1840 comme les dépendances à l'ouest peut dater du 18e siècle
Chargée d'études à l'Inventaire