Description des édifices repérés ou sélectionnés dans l'écart du Guélin
Les numéros renvoient à la carte des « Édifices repérés et sélectionnés dans l’écart ». La table des illustrations rassemble les images de chaque édifice ; toutes les illustrations d’un édifice sélectionné pour étude sont également attachées à la notice de cet édifice.
Autant que faire se peut puisque, le plus souvent, il n'y a pas eu de visite intérieure, les édifices sont décrits tels qu'ils devaient être à l'origine ; sauf mention contraire, les façades principales sont orientées vers le sud, tous les murs sont construits en moellons de schiste ; tous les pignons sont couverts.
* Pont routier (sélection), 1840.
Pont à huit arches, culées trapézoïdales et sept piles à becs semi-circulaires : pierre de taille de granite. État actuel : tablier débordant : béton, garde-corps métallique.
* Maison 1, 14 rue du Golfe, limite des 18e-19e siècles.
Bâtiment de plan rectangulaire exposé à l’ouest ; logis à pièce unique ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à lucarne passante rampante formant travée avec la fenêtre ; maçonnerie en moellons de schiste, grès et quartz enduite ; encadrements des baies en moellons de schiste, linteaux en bois et appuis en schiste ; petite fenêtre à grille forgée sur l'élévation est ; la toiture a été rehaussée comme on le voit sur le mur-pignon nord. Cellier mitoyen ; puits en maçonnerie dallé.
* Maison 2, 22 rue du Golfe, limite des 18e-19e siècles.
Logis à pièce unique à plan massé ; surmonté d’un comble à lucarne passante rampante formant travée avec la porte ; encadrements des baies en moellons de schiste, linteaux en bois, appuis en schiste ; une fenêtre a été ouverte dans le mur-pignon.
* Maison 3, 26 rue du Golfe, 1903.
Maison faisant partie d’un alignement ; logis de plan rectangulaire à deux pièces symétriques de part et d’autre d’un couloir ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à lucarnes passantes à pignon formant travée avec les fenêtres ; piédroits des baies en pierres de taille de granite (linteaux et appuis) et briques simulant des harpes. Un lignolet porte la date 1903 percée dans une ardoise.
* Croix de chemin (sélection), rue du Golfe, 1865.
Croix installée dans une petite enclave dans une parcelle lotie, orientée sud, face à la route. Croix monolithe pattée en palis de schiste, sur un soubassement de maçonnerie couvert d'une dalle. Fût de section rectangulaire à base empattée.
Décor gravé sur la face principale : IHS et croix ; trois fleurs stylisées avec clou métallique en leur cœur, au centre de chaque branche ; la branche basse ne porte qu'un clou. La face postérieure est plus grossière et ne porte aucun décor.
* Ferme 4 (sélection), 42-44 rue du Golfe, 2e moitié 18e siècle.
Le cadastre de 1825 montre un bâtiment isolé de même emprise que celui d’aujourd’hui, mis à part une longue dépendance sur la façade nord. Il se présente sous la forme d’un rectangle simple en profondeur. Maçonnerie des murs en appareil mixte de schiste, granite et quartz ; corniche en bois ; toit à longs pans à croupe. La disposition resserrée des trois travées centrales indique l’emplacement du logis : rez-de-chaussée surmonté d’un étage carré ; les fenêtres à feuillures ont des encadrements en moellons de schiste, un appui en lame de schiste (sauf celle de droite, refaite : appui ciment et linteau en bois, comme celui de la porte) ; linteau en schiste au rez-de-chaussée et en bois, cintré, à l’étage.
Le bâtiment se prolonge de chaque côté du logis. À l’est, une dépendance dont la petite porte a été bouchée (?), surmontée d’un grenier auquel on accède par une gerbière à linteau de bois délardé ; Elle se prolonge par une grange ou une remise dont la grande porte s’ouvre sur le petit côté est du rectangle ; un appentis postérieur perpendiculaire dans l'angle nord-est, prolongé par une rangée de palis, laisse supposer l'existence d'une soue. À l’ouest, quelques bouleversements dans la maçonnerie au niveau de la souche laissent à penser à une transformation dans la destination de cette partie du bâtiment ; le linteau de la porte est constitué d’une pierre de taille de schiste, celui de la fenêtre (appui en ciment) remploie un linteau de cheminée monté à l’envers.
* Maison 5, 4 rue du Guélin, 1899.
Maison de plan massé de type ternaire : double en profondeur et pièces symétriques de part et d’autre d’un couloir ; murs en moellons enduits ; piédroits des baies harpés en pierres de taille de granite calibrées ; rez-de-chaussée surmonté d’un étage carré ; toit à demi-croupes ; au-dessus de la travée centrale, niche à statuette gravée de la date 1899.
* Maison 6 (sélection), 9 rue du Guélin, 1922.
Maison de plan massé ; sous-sol et rez-de-chaussée surmonté d’un étage carré ; maçonnerie en moellons enduits ; sur les élévations sud et ouest, deux travées de baies en plein cintre encadrées en alternance de pierres de taille de granite et de briques ; trois bandeaux de briques sur la façade sud ; trois souches de cheminée dans les angles NO, SO et SE ; toit à croupes. Cette maison constituait le logis de la scierie.
* Le Guélin, ferme 7 aujourd'hui maison, 5 impasse du Petit-Doucet, limite des 18e-19e siècles.
Édifice de plan rectangulaire abritant aujourd’hui un logis à deux pièces symétriques de part et d’autre d’un couloir ; prolongé par des dépendances agricoles : étable et remise transformées en logement ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble accessible par une gerbière ouverte sur le mur pignon ouest ; toit en tôle ondulée. Toutes les baies ont été refaites ; reprises dans la maçonnerie.
* Maison 8, 1 rue des Battages, 18e siècle ?
Logis à pièce unique de plan massé ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à lucarne rampante probablement rehaussée ; encadrement des baies en bois ; fenêtre ouverte dans le mur-pignon.
* Pont à bascule (sélection), 1860-1885.
Ce dispositif comprend l'appareil de pesage, de type bascule romaine, et le pont à bascule, situé à l'extérieur, où prenaient place les chargements. Le mécanisme de pesage, en fer, est monté sur un pied en fonte. Il comprend à une extrémité un contrepoids (appelé boule de tare), une tringle de puissance reliée au plateau de charge et une barre horizontale sur laquelle coulisse un curseur. Charge maximale : 10 000 kg. Le poids public servait à peser la chaux et divers matériaux apportés sur le canal. Il n'est aujourd'hui plus utilisé ; on a construit un abri pour le protéger.
(M. -D. Menant)
Chargée d'études à l'Inventaire