Parmi la huitaine de moulins à eau repérés sur le cadastre ancien de 1829, trois ont fait l'objet d'un dossier individuel : le moulin de Kermorvan, le petit moulin et la minoterie de Quinipily. Ces trois établissements font partie des anciens domaines seigneuriaux de Kermorvan et de Quinipily. La minoterie est établie sur l'Evel au début du 20e siècle, à l'emplacement d'un ancien moulin à seigle édifié par les seigneurs de Quinipily. Le petit moulin secondaire situé sur le ruisseau de Quinipily en aval du grand moulin, aujourd'hui disparu, fonctionne grâce à un bief de dérivation alimenté par le ruisseau. Le même système à bief de dérivation est utilisé pour le moulin de Kermorvan. A Kerdéhel, le moulin, repéré mais non étudié car très dénaturé, est établi directement sur l'Evel. Quant à celui de Kernaud détruit mais signalé sur le cadastre napoléonien, il utilise le système dit à bassin de retenue comme le grand moulin disparu de Quinipily. Sur les hauteurs de Coët Vin et de Guernic, deux moulins à vent figurent sur le cadastre de 1829. Les moulins à eau et à vent de Roffol, situés en limite de commune, sont étudiés sur la commune voisine de Saint-Barthélemy.