Malgré son état de ruine avancée, et les hypothèses que provoquent cet état, cette maison a fait l'objet d'un dossier en raison de la grande qualité de son aménagement (cheminées, armoires murales), mais aussi de l'originalité de son escalier, identique à celui de Bréhon à Saint-Gravé, également sans étage : ce sont les deux seuls connus de ce type sur le territoire. De la même manière, la présence d'un étage habitable sous comble (sous charpente ?) est un unicum sur ce territoire, mais il peut s'agir d'une transformation ultérieure.
La porte d'entrée au sud montre une remarquable mise en œuvre : deux lames de schiste insérées transversalement à mi-hauteur sont taillées en suivant l'encadrement et l'embrasure de la porte : solidarisant l'encadrement avec la maçonnerie, elles jouent le rôle qu'auront aux 18e et 19e siècles des pièces de bois carrées dans certaines maisons rurales construites en schiste.
Les vestiges de la fenêtre au-dessus de la porte ressemble à une gerbière, plutôt qu'à une fenêtre d'étage ce qui semble indiquer que l'étage a été ensuite utilisé comme grenier.
Chargée d'études à l'Inventaire